Sportivement, ça roule du côté de GET Vosges, quatrième la saison dernière de N1 et actuellement troisième. Son président Jérôme Valsésia se félicite du travail de son coach, Laurent Mathis, qui fait confiance aux jeunes. « Le GET, c’est un peu The Voice’s Kid du basket. »
Le budget du club est passé de 565 000€ à 930 000€ en quatre ans mais accuse un déficit de quelques milliers d’euros suite à un renforcement de la section amateur forte de 360 licenciés et qui a augmenté ses encadrants.
« On ne peut plus gérer ce club avec des bénévole », analyse le président dans Vosges Matin. « On doit pérenniser des emplois administratifs. C’est pourquoi je dis que le club est à la croisée des chemins. Nous ne sommes pas petits mais nous ne sommes pas gros non plus. Par contre, on veut grandir. On veut aller voir au niveau au-dessus. Les résultats sportifs de ce début de saison prouvent que le GET n’est pas en N1 par hasard. »
Cependant, pour retrouver la Pro B, l’argent reste le nerf de la guerre…
« Pour aller plus haut, il nous faut plus de moyens. Cela passe par plus de soutien de la part des partenaires privés et publics. Mais aussi par de nouvelles recettes. C’est pourquoi un réaménagement du palais des sports d’Épinal, pour mieux accueillir les sponsors et le public pourrait nous permettre de dégager des recettes supplémentaires. Je sais, on est gourmand ! Mais dans le sport, pour ne pas végéter voire reculer, il faut être ambitieux. Et nous comptons bien l’être dans les années qui viennent. »
