Aller au contenu

NBA Draft – Top 10 prospects européens : Paolo Banchero, l’Empereur italien qui veut conquérir la NBA (5/10)

Né à Seattle mais possédant la nationalité italienne, l’ailier fort Paolo « Napoleon » Banchero pourrait devenir un joueur incontournable dans les années à venir au sein de la NBA. Auteur d’une énorme saison en NCAA, le joueur est attendu dans le top 3 de la Draft 2022, voire même comme numéro 1, av

Né à Seattle mais possédant la nationalité italienne, l’ailier fort Paolo « Napoleon » Banchero pourrait devenir un joueur incontournable dans les années à venir au sein de la NBA. Auteur d’une énorme saison en NCAA, le joueur est attendu dans le top 3 de la Draft 2022, voire même comme numéro 1, avant de le voir possiblement faire ses débuts avec la sélection italienne.

Quelques jours avant la draft NBA, Basket Europe présente son top 10 des prospects européens susceptibles d’obtenir le précieux sésame : une sélection parmi les 60 meilleurs jeunes de leur génération. Episode 5 : Paolo Banchero.
Ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés. Pour découvrir ce dossier et plus de 2 000 autres contenus premium, abonnez-vous !

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Profil & Trajectoire

Le futur Empereur européen est en passe de devenir le petit préféré de la ville de Seattle, où il a grandi, et de conquérir l’Italie. Né d’une mère basketteuse, meilleur scoreuse de l’histoire des Huskies (Washington) – elle a même été drafté en WNBA pour ensuite devenir coach de l’Holly Names Academy – Paolo « Napoleon James » Banchero a fait ses premiers pas dans les gymnases. Il a toujours eu une balle orange dans les mains. Au contact de son père, il a développé un amour pour un autre sport : le football américain. Son père, Mario, originaire d’Italie, a joué pour l’équipe de football des Huskies, tout comme sa mère, puisqu’ils se sont rencontrés là-bas.

Alors, trajectoire à la Tom Brady ou à la LeBron James ? Au lycée O’Dea de Seattle, le jeune Paolo joue au football US, en tant que quarterback remplaçant, mais aussi dans les unités défensives. Et ce, dans l’équipe championne d’Etat. Il s’essaie aussi au baseball au sein de l’équipe de son lycée, mais c’est finalement entre le football et le basketball qu’il a fallu faire un choix. Bercé par la balle orange depuis son enfance, c’est dans cette direction qu’il oriente finalement sa carrière.

Dans l’équipe de son lycée, il a un impact phénoménal dès sa première saison, le rendant déjà comme incontournable et comme un des joueurs à suivre. Victime d’une blessure, il revient et emmène son équipe au titre d’état lors de sa deuxième année. Il décide de ne pas jouer de saison sénior, notamment à cause de la pandémie. Tout au long de son cursus, il rafle absolument tout les trophées individuels, ce qui semble lui promettre une porte d’entrée dans les universités les plus renommées du pays.

Paolo Banchero débarque alors à Duke, sous la houlette du mythique coach Mike Krzyzewski, qui le choisit comme tête d’affiche de la dernière saison de sa prestigieuse carrière. Profil novateur, qui devient de plus en plus présent en NBA : joueurs grands par la taille (et par le talent), qui aiment de plus en plus avoir la balle en main, et ainsi, ne plus être uniquement utilisés sur des séquences au poste bas.

Italien par son père, natif d’Italie, il dispose de la nationalité italienne. Depuis février 2020, le joueur rappelle à de maintes reprises son envie de porter le maillot de la sélection italienne. Le joueur publie même une vidéo sur son compte Instagram suite à l’officialisation de son contrat avec JD Sports, dans laquelle on le voit avec deux passeports : le passeport italien et américain. Quel passeport met-il au-devant de la caméra ? Le passeport tricolore. Alors, message subliminal, ou véritable annonce ? Le joueur confirme en tout cas régulièrement son désir et son engouement de jouer avec la sélection italienne. Il n’a pas pour l’heure pas encore pu honorer sa première sélection, les fenêtres FIBA ayant lieu au cours de la saison universitaire. Mais il a d’ores et déjà été sélectionné dans une liste élargie de 24 joueurs.

Carte d’identité
Poste : 4
Taille : 2,08 m (2,15 m d’envergure)
Date de naissance (lieu) : 12 novembre 2002 (Seattle, Washington, Etats-Unis)
Nationalité : Italo-américaine
Equipe : Duke Blue Devils (NCAA)
Stats 2021-2022 : 17,2 points (47,8 % aux tirs, 33,8 % à 3-points), 7,8 rebonds, 3,2 passes, 1,1 interception en 33 minutes (38 matches)

Sa saison 2021-2022

Eliminé par North Carolina en demi-finale de la March Madness, la superstar italienne n’a pas pour autant démérité. 20 points, 10 rebonds, 2 passes décisives et 2 contres, l’ailier fort est sorti par la grande porte, après une saison remplie de promesses pour l’avenir. La première chose qui a sauté aux yeux lors de cette saison, c’est ce spin-move dévastateur qui a martyrisé de nombreuses défenses à travers le pays. En tournant en moyenne à 17,2 points (47,8 % aux tirs, 33,8 % à 3-points), 7,8 rebonds, 3,2 passes, 1,1 interception, le tout en 33 minutes, le joueur s’est montré très productif.

Lors de la saison régulière, il a emmené son équipe à la première place de la conférence ACC, assez largement devant North Carolina, pour un bilan de 28 victoires et 6 défaites. Paolo Banchero n’est évidemment pas étranger à ce succès. Ces résultats collectifs lui ont permis d’être nommé rookie de l’année de sa conférence, dans la première équipe de sa conférence, et de facto, dans la All-Rookie Team de sa conférence. Il a aussi été nommé dans la deuxième équipe All-American.

Points forts / points faibles

Le joueur semble physiquement prêt pour la grande ligue. 2,08 m, 113 kg, il a su tirer avantage de son physique tout au long de son cursus au lycée et à l’université. Le joueur a une musculature largement développée pour un jeune de son âge. Il dégage une certaine puissance, du haut du corps bien sûr, mais aussi et surtout sur la partie basse, avec des jambes taillées sur ressort. Ce qui en fait un finisseur déjà redoutable, sur tous les types d’actions qui le font se rapprocher du cercle (rebonds offensifs, au poste bas…). Reste à savoir s’il pourra retranscrire sa domination physique sur des joueurs bien plus prêts physiquement qu’en NCAA. Cela pourrait être un obstacle lors de ses premiers mois, puisque le contraste risque d’être flagrant.

Un des joueurs qui vient en tête lorsque Paolo Banchero joue, c’est Julius Randle, l’intérieur des New-York Knicks. Une brute physique qui se montre létal prêt du cercle avec des qualités incroyables de finisseur. Il ne serait pas surprenant de le retrouver dans l’élite de cette catégorie, en terme de points marqués, et de pourcentage de réussite, sur les tirs près du cercle, d’ici quelques saisons. De par sa taille, il peut punir le small-ball, voire le micro-ball pratiqué par certaines équipes NBA. Si les équipes jouent tall-ball, il pourrait avoir un avantage de vitesse suffisamment conséquent sur son adversaire direct. En plus de ses qualités de slasher, il a su développer et faire progresser sa mécanique de tir pour le rendre de plus en plus fiable. Son bas du corps étant déjà très développé, il possède d’excellents appuis, un premier pas pouvant être dévastateur, qui peut lui permettre de créer un écart suffisant avec son vis-à vis. Il est capable de tirer en sortie de dribble, surtout à mi-distance, mais cela reste tout de même à peaufiner.

Comme mentionné précédemment, il fait partie de cette gamme de joueur qui, malgré leur grande taille, aime se retrouver avec la balle en main pour créer le jeu. 3,2 passes de moyenne lors de cette saison universitaire, le joueur a un profil de point-forward, dans lequel, notamment, Pascal Siakam a excellé cette saison. Le joueur peut ainsi demander des écrans pour faire des pick-and-roll, avec une capacité à servir le roll-man où les shooteurs derrière la ligne à 3-points. Il peut aussi, de par sa capacité à porter la balle, demander des écrans pour forcer des switchs sur des arrières plus petits pour ainsi jouer de son physique pour créer le déséquilibre défensif.

Les deux seuls petits points noirs de son CV : sa défense ainsi que son tir extérieur. Loin d’être un mauvais défenseur, quelques recruteurs ont émis des réserves vis à vis de sa motivation à se donner au maximum de ce côté du terrain. Il avait d’ailleurs souvent été ciblé lors de la March Madness, en particulier face à North Carolina même si il s’en était bien sorti lors de cette rencontre, en défendant correctement lorsqu’un switch était forcé sur lui, mais également dans sa capacité de second rideau.

Pour ce qui est de son tir extérieur, le pourcentage est en dessous de la moyenne NBA, et avec plus de trois tentatives par match, c’est un secteur sur lequel il va devoir travailler, notamment dans la sélection de ces tirs. Eviter d’en prendre (trop) en sortie de dribble, mais plutôt garder ces tentatives sur des catch & shoot. Un peu à l’image d’un certain Pascal Siakam, qui peut avoir tendance à prendre trop de tirs de ce genre en sortie de dribble. C’est un domaine dans lequel il va devoir progresser, notamment si il n’arrive pas à imposer sa domination physique aux intérieurs adverses, pour pouvoir ainsi se montrer dangereux dans d’autres secteurs offensifs.

Projection : 3e choix

Une chose est quasiment acquise, le joueur ne devrait pas sortir du podium de cette Draft, sauf véritable catastrophe ou nouvelle de dernière minute. Des rumeurs le citent également comme un choix potentiel comme premier appelé, même s’il n’a pas fait de workout avec le Orlando Magic. La combinaison de ses qualités athlétiques est effrayante pour la suite de sa carrière, si en plus de cela, il arrive à développer son tir extérieur.

ESPNNBA
Draft
Room
SIYahoo
Sports
Netscouts
Basketball
TankathonUSA
Today
Basketball
News
SportsnautHoopshype (aggregate)
3423333343

Son profil de point-forward peut se développer de plus en plus dans la grande ligue, bien qu’il y ait peu de chance de le voir en tant que principal porteur de balle, ses qualités au playmaking peuvent être un atout difficile à contenir, voire un cauchemar pour les autres équipes de la ligue. Le joueur possède des qualités athlétiques faisant de lui un joueur capable d’être un défenseur très fiable, du moins sur l’homme. Si ses soucis défensifs sont uniquement liés à son envie, il est possible que l’arrivée dans la grande ligue le pousse à se bouger encore plus de ce côté du terrain.

Comparaison NBA : Julius Randle / Pascal Siakam

À RELIRE – NOTRE TOP 10 DES PROSPECTS EUROPEENS A LA DRAFT NBA 2022
Hugo Besson, l’esprit de famille
Jeremy Sochan, la nouvelle star polonaise
Ousmane Dieng, le fantasme du profil NBA parfait
Nikola Jovic, la nouvelle pépite serbe

.

.

[armelse]

Profil & Trajectoire

Le futur Empereur européen est en passe de devenir le petit préféré de la ville de Seattle, où il a grandi, et de conquérir l’Italie. Né d’une mère basketteuse, meilleur scoreuse de l’histoire des Huskies (Washington) – elle a même été drafté en WNBA pour ensuite devenir coach de l’Holly Names Academy – Paolo « Napoleon James » Banchero a fait ses premiers pas dans les gymnases. Il a toujours eu une balle orange dans les mains. Au contact de son père, il a développé un amour pour un autre sport : le football américain. Son paternel, Mario, originaire d’Italie, a joué pour l’équipe de football des Huskies, tout comme sa mère, puisqu’ils se sont rencontrés là-bas.

Alors, trajectoire à la Tom Brady ou à la LeBron James ? Au lycée O’Dea de Seattle, le jeune Paolo joue au football US, en tant que quarterback remplaçant, mais aussi dans les unités défensives. Et ce, dans l’équipe championne d’Etat. Il s’essaie aussi au baseball au sein de l’équipe de son lycée, mais c’est finalement entre le football et le basketball qu’il a fallu faire un choix…

[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Photo d’ouverture : Paolo Banchero

Commentaires

Fil d'actualité