NCAA, G-League, NBA : près de 40 Français aux États-Unis

Photo d’ouverture : Rudy Gobert, Théo Maledon, Killian Hayes – Photos : NBA

Comme chaque année, le contingent de joueurs français évoluant aux États-Unis est plutôt replet. En nous concentrant sur la NBA, la G-League et la première division de la NCAA, nous avons ainsi pu recenser tout près de 40 basketteurs disposant d’un passeport français. Et nous aurions pu en lister d’autres dans les divisions inférieures de la NCAA ou dans les « junior college » ou « prep schools », notamment de futurs prospects comme Moussa Diabaté ou Yohan Traoré.

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« Près de 40 » : pourquoi rester aussi peu précis ? Tout simplement parce que certains cas particuliers ne sont pas encore fixés sur leur sort. Ainsi, au sortir de 12 saisons de NBA et de 618 matchs dans la grande ligue, Ian Mahinmi n’a pas encore trouvé de contrat pour la nouvelle saison, si tant est qu’il en trouve un, à 34 ans. De même, alors que la saison de G-League est loin d’avoir démarré et que les équipes n’ont pas encore constitué leur effectif, impossible de dire quels joueurs français s’aligneront dans cette « pouponnière » de la NBA. On peut supposer que des Jaylen Hoard, Adam Mokoka, Killian Tillie y passeront tout ou partie de l’année. Mais, pour l’heure, il n’y a aucune certitude.

Au moins 8 en NBA

Tout comme il n’existe aucune certitude sur le nombre exact de Français qui seront amenés à réellement jouer en NBA lors de la saison régulière qui démarre le 22 décembre. À l’occasion des matchs de préparation disputés jusqu’à aujourd’hui (17 décembre), 10 joueurs « de chez nous » ont évolué sous une tunique NBA. Mais si l’on ne se pose aucune question sur l’avenir d’un Rudy Gobert ou d’un Evan Fournier, qui peut être sûr que Vincent Poirier, aligné 5 minutes par les Sixers de Philadelphie, Adam Mokoka, non-utilisé par les Chicago Bulls en prépa, ou Axel Toupane (qui vient d’être « libéré » par les Golden State Warriors) auront vraiment un contrat ? De même, Élie Okobo vient de signer un « exhibit contract » avec les Brooklyn Nets, qui lui permet juste, pour l’instant, d’intégrer l’effectif new-yorkais pendant la préparation.

Au final, ils ne sont que huit à être sûrs de démarrer la saison dans leur franchise respective :

Et ce nombre pourrait grimper à un maximum de 15 si, donc, Jaylen Hoard, Adam Mokoka, Élite Okobo, Ian Mahinmi, Killian Tillie, Vincent Poirier et Axel Toupane venaient à intégrer l’une ou l’autre équipe. Cela étant, il est plus probable que ces joueurs (sauf sans doute Ian Mahinmi) évolueront en G-League ou, pour certains, reviendront en Europe. Les semaines à venir nous en diront plus à leur sujet.

https://www.youtube.com/watch?v=XITT_YrvgzM

Des profils variés en NCAA

En NCAA, si l’on s’arrête aux universités évoluant en première division du championnat universitaire, on dénombre 22 ou 23 Français dans les effectifs des 347 facs composant cette D1. Pourquoi « 22 ou 23 » ? La réponse tient au fait que le dénommé Kevin Koné, ailier-fort de 2,06 m natif d’Osny (95), qui vit aux États-Unis depuis plus de quatre ans, est supposé avoir rejoint pour cette saison l’université de Mississippi Valley State (347^e sur 347 au ranking ESPN, le College Basketball Power Index – BPI) mais n’apparaît pas dans son roster ni sur le site d’ESPN (le média le plus avancé en matière de suivi de la NCAA) ni sur celui de la NCAA ou même de la fac elle-même.

Bref, en se concentrant sur les 22 basketteurs français évoluant en NCAA avec certitude, on constate, alors que la saison a démarré sur des bases variées (certaines équipes n’ont pas encore joué de match, d’autres en ont joué un, certaines 7 ou plus…), que deux équipes utilisant des joueurs français n’ont pas encore joué de match alors que trois autres joueurs (Daniel Batcho, Melvyn Ebonkoli et Alex Tchikou) ne sont pas rentrés sur le parquet alors que leur université avait joué un ou plusieurs matchs. La faute aux blessures…

Pour le reste, on peut remarquer que seulement six joueurs évoluent dans une équipe classée parmi les 100 premières de NCAA (l’agence Associated Press – AP – établit un « ranking » des 25 meilleures facs NCAA alors qu’ESPN utilise le BPI pour classer les 347 universités), sachant que le niveau des facs NCAA est très disparate : si les mieux classées pourraient sans doute évoluer en Jeep Élite, une partie aurait du mal en Pro B alors que la plupart sont d’un niveau inférieur à celui de la NM1 en France.

Cela pour dire que le niveau des jeunes Français évoluant en NCAA est lui aussi très varié. Si un Joël Ayayi, performant en junior dans une équipe, Gonzaga, figurant tout en haut du classement NCAA, peut envisager d’être drafté en NBA, de même qu’un Olivier Sarr, un joueur junior (dans sa troisième année de fac, donc) évoluant dans une équipe classée au-delà de la 100^e place et ne produisant que quelques points par match ne peut évidemment pas rêver de NBA ni, probablement, d’une carrière professionnelle en Jeep Élite. De fait, si l’on met de côté les « freshman » (1^e année de fac) qui n’ont encore pu faire leurs preuves (même si Batcho, Ebonkoli et Tchikou sont considérés comme des espoirs de très bon niveau), seuls quatre joueurs semblent avoir un avenir professionnel assuré à haut niveau : le déjà cité Joël Ayayi, Alexis Yetna (South Florida), Yves Pons (Tennessee) et Olivier Sarr (Kentucky). D’autres arriveront peut-être à percer (on leur souhaite), mais rien dans leurs performances actuelles ne permet de le prédire avec certitude.

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« Près de 40 » : pourquoi rester aussi peu précis ? Tout simplement parce que certains cas particuliers ne sont pas encore fixés sur leur sort. Ainsi, au sortir de 12 saisons de NBA et de 618 matchs dans la grande ligue, Ian Mahinmi n’a pas encore trouvé de contrat pour la nouvelle saison, si tant est qu’il en trouve un, à 34 ans. De même, alors que la saison de G-League est loin d’avoir démarré et que les équipes n’ont pas encore constitué leur effectif, impossible de dire quels joueurs français s’aligneront dans cette « pouponnière » de la NBA. On peut supposer que des Jaylen Hoard, Adam Mokoka, Killian Tillie y passeront tout ou partie de l’année. Mais, pour l’heure, il n’y a aucune certitude.

Au moins 8 en NBA

Tout comme il n’existe aucune certitude sur le nombre exact de Français qui seront amenés à réellement jouer en NBA lors de la saison régulière qui démarre le 22 décembre. À l’occasion des matchs de préparation disputés jusqu’à aujourd’hui (17 décembre), 10 joueurs « de chez nous » ont évolué sous une tunique NBA. Mais si l’on ne se pose aucune question sur l’avenir d’un Rudy Gobert ou d’un Evan Fournier, qui peut être sûr que Vincent Poirier, aligné 5 minutes par les Sixers de Philadelphie, Adam Mokoka, non-utilisé par les Chicago Bulls en prépa, ou Axel Toupane (2 fois 7,5 min avec les Golden State Warriors) auront vraiment un contrat ? De même, Élie Okobo vient de signer un « exhibit contract » avec les Brooklyn Nets, qui lui permet juste, pour l’instant, d’intégrer l’effectif new-yorkais pendant la préparation.

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