À 40 minutes d’un sacre de légende symbolisant une saison sans défaite, Gonzaga et son Français Joël Ayayi s’inclinent en finale face à Baylor (86-70).
Il n’y aura pas de saison parfaite pour les Zags. Lundi soir, les Bears de Baylor ont tout simplement maîtrisé de bout en bout la finale du Final Four de la March Madness à Indianapolis (86-70). Le duo Jared Butler (22 points, 7 passes, MOP du Final Four) – Davion Mitchell (15 points, 6 rebonds, 5 passes) a été intraitable.
Le Français Joël Ayayi (8 points, 2 rebonds, 1 passe décisive en 31 minutes) et Gonzaga n’ont jamais été en mesure de croire à la victoire, pas plus qu’au rêve de devenir le premier champion invaincu depuis Indiana en 1975-1976. Un 11-1 cinglant encaissé dès l’entame a vite scellé le sort du match (29-10 puis 47-37 à la pause).
Dominés au rebond (22-38) et maladroits à 3-points (5/17), les Bulldogs ont vu Baylor conserver leur avance après être revenus à 9 points à 14 minutes du terme (58-49). Un nouveau coup d’accélérateur a finalement vu l’écart grandir de nouveau (73-53) pour envoyer les Texans vers le premier titre universitaire de leur histoire, après une finale perdue en 1948.
Jalen Suggs (22 points), trop esseulé offensivement, n’a pu compter que sur un apport minime de Corey Kispert (12 points à 5/12 aux tirs) et Drew Timme (12 points, 5 rebonds, 5 balles perdues).
Gonzaga, qui n’avait jamais marqué aussi peu de points (70) dans un match (91,6 points marqués de moyenne), s’incline pour la première fois et au plus mauvais moment de la saison, laissant un goût d’inachevé à une saison presque parfaite (31 victoires, 1 défaite).
Photo : Baylor (NCAA)