L’un, le Limougeaud Nicolas Lang, va participer au concours de trois-points du All-Star Game, l’autre, le Parisien Juhann Begarin, sera aligné au concours de dunks. Ils partagent leurs sensations à 24 heures de l’entrée en piste à l’Accor Arena.
Nicolas Lang :
« Personne se souvient que je l’ai fait en 2016 car j’avais été super mauvais ! C’est quelque chose que j’avais découvert à cette époque-là. J’avais été horrible car je ne m’étais pas du tout entraîné, préparé. C’est quelque chose de très particulier. Je suis persuadé qu’un très bon joueur peut gagner ce concours car ça n’a rien à voir avec les shoots de match. J’ai essayé de mieux me préparer cette fois. Ma philosophie a toujours été de bien se préparer et après on verra. Je vais essayer de prendre du plaisir et pour prendre du plaisir, il faut marquer des paniers. On va essayer !
Tu n’as pas le temps de regarder si la balle rentre ou pas, il faut enchaîner. Il ne faut pas aller super vite, mais il ne faut pas non plus prendre ton temps. Ca veut dire que si tu en rates un ou deux, il faut se concentrer pour marquer le prochain. Il faut trouver son rythme. C’est plus mental que technique. C’est aussi un environnement à part. Tu n’as pas beaucoup d’échauffement avant. C’est un peu comme lorsque tu sors du banc, tu es froid, c’est plus compliqué. En sachant tout ça, je fais beaucoup de visualisation. Là, j’ai essayé de me préparer comme avant un match. Et des matches, parfois tu en fait un bon, parfois un mauvais, on verra demain.
C’est un gros casting. Que ce soit Gauthier Denis ou (Keith) Hornsby, ce sont des spécialistes, des shooteurs que je respecte beaucoup. Nando De Colo n’est pas considéré comme ça car il est tellement fort à côté alors qu’il a eu des pourcentages à trois-points au cours de sa carrière assez incroyables. Pour Victor (Wembanyama), on attend tous de le voir dans ce concours à trois-points, c’est cool. »
Juhann Begarin :
« L’année dernière j’avais été aussi sélectionné au concours de dunks comme au All-Star mais je n’avais pas pu les faire car j’avais le covid. Cette année, je n’ai malheureusement pas pu le préparer car on enchaîne énormément de matches. Avec l’Eurocup et le championnat, on n’a déjà pas beaucoup d’entraînement d’équipe. Je ne me suis pas vraiment testé mais j’ai quelques petites idées, je sais ce dont je suis capable et on verra ce que mes jambes me permettront de faire ce jour-là. Après, comme le dit Nicolas, c’est un concours, c’est un environnement différent. Plus d’être un athlète ou quoique ce soit, je crois qu’il faut savoir gérer cet engouement autour de cet évènement. Par exemple, si je regarde ce qui s’est passé l’année dernière, Yoan Makoundou, c’est un très grand athlète, et pour moi c’était un des favoris, alors qu’il n’a pas réussi à faire grand-chose. Il faut être prêt à vivre cet évènement. »
Photo : FIBA