On a eu peur que Nicolas Lang ne soit pas présent à ce rassemblement des étoiles en raison d'une blessure à la côte survenue à la fin du mois de novembre, et qui le laissait sur le flanc pour une durée indéterminée. Mais le vainqueur du concours de trois-points de la précédente édition, qui a joué les deux derniers matches avec le CSP, sera bien là pour défendre son titre.
L'Alsacien répond au Populaire qui lui demande s'il s'est entraîné spécifiquement avec des racks à ballons dans les jours qui ont précédé.
"Il aura fallu qu’on en ait au CSP, répond t-il. Je me suis plus entraîné sur de la visualisation comme je l’avais fait l’année dernière. Après, t’as les entraînements de la veille et le shooting du matin pour te régler. Même si tu le fais ici à Beaublanc, seul dans la salle après un entraînement, cela n’a rien à voir avec les conditions de Bercy où tu es froid, tu n’as pas le temps de t’échauffer et que tu te retrouves dans le noir."
Pour l'instant, seuls Eric Micoud (deux fois), Xavier Corosine et Heiko Schaffartzik (3 fois) ont accumulé plusieurs trophées. A ce propos, où Nicolas Lang les entrepose t-il ?
" J’ai tout chez mon père. Quand les gens me demandent des maillots, il faut qu’ils comprennent que tout est confisqué : maillots, chaussures, trophées, c’est tout chez mon père. [...] Ce trophée c’est surtout pour mon père. C’est lui qui m’a appris à tirer. Il est fan de shoot. Gagner le concours, après avoir été très mauvais dans l’exercice en 2016, ce n’est pas un titre mais je suis content de l’avoir fait une fois. En espérant le regagner samedi."
Un indice sur la "forme" que tient Nicolas Lang dans l'exercice. Son pourcentage (44,2) sur 15 matches de cette saison est le 4e le plus élevé de sa carrière mais il reste sur un inhabituel 1/14 sur ses trois dernières sorties.
