L’Euroleague a publié sur son site une interview du meneur argentin du Real Madrid Nicolas Laprovittola et on y apprend que sa mère Margarita Stolbizer, avocate, est l’une des politiciennes les plus éminentes d’Argentine. Elle députée et leader du parti Generación para un Encuentro Nacional a fait campagne pendant de nombreuses années en tant que militante anti-corruption et a rempli divers rôles importants en plus d’être candidate à l’élection présidentielle de 2015; elle avait obtenu 2,51% des voix.
«Je me souviens que lorsque j’avais cinq ans, ma mère travaillait toujours très dur du lundi au vendredi chaque semaine», confie t-il. « Elle a toujours été très respectée et admirée dans toute la politique argentine, qui est un environnement très difficile et compliqué. C’est une personne très travailleuse et dévouée avec son travail politique dans la lutte contre la corruption. Elle essaie de nettoyer le pays, ce qui n’est pas facile en Argentine. «
Cependant, le meneur argentin se souvient également que sa mère a pu séparer sa vie professionnelle de sa vie de famille, et donner à ses trois fils une enfance normale.
«Malgré son travail, ma mère a toujours essayé de faire profil bas. Elle ne s’est jamais laissée emporter par l’environnement politique et a toujours adhéré à ses principes et valeurs. Nous avons eu une vie calme et tranquille, sans aucune crainte, vivant dans la même maison tout au long de notre enfance. J’ai deux petits frères, juste quelques années plus jeune que moi, et nous étions toujours ensemble et proches. Ma mère a toujours pris soin de notre famille, ce qui n’est pas facile quand vous avez tant de travail et tant de pression. Il s’est passé beaucoup de choses dans sa vie mais elle nous a toujours éloignés de ça, et elle s’est assurée que son travail n’a jamais affecté notre vie de famille ni ne nous a mis dans une mauvaise situation. «
En plus de son travail de femme politique, Margarita Stolbizer est également une passionnée de sport et a créé la première équipe de volley-ball dans le quartier de Moron à Buenos Aires. Ainsi, lorsque son fils aîné a montré un grand talent pour le basket-ball et a commencé à faire son chemin au niveau professionnel, elle offert son soutien à son projet.
«Quand j’étais plus jeune, ma mère avait l’idée que je serais ambassadeur ou consul, quelque chose comme ça, représenter le pays à l’étranger», sourit-il. « Et d’une manière différente, en jouant en tant que sportif professionnel au plus haut niveau, je fais ça ! Elle a voyagé pour me regarder jouer en NBA, en Russie, en Lituanie, au Brésil et ici en Espagne aussi. Et elle m’a toujours soutenu. «