L’atmosphère à la Zalgirio arèna de Kaunas pleine de 15 500 spectateurs avec qui l’ASVEL va faire connaissance demain est tout à fait particulière. Le Zalgiris fait témoigner deux joueurs à ce sujet.
L’arrière Artūras Milaknis (1,95m, 33 ans), qui est natif de Tauragé à une centaine de kilomètres de Kaunas, raconte qu’il a vu son premier match du Zalgiris alors qu’il était encore à l’école primaire.
«C’est difficile à se souvenir, mais j’ai probablement assisté au premier match de Žalgiris il y a 25 ans. Toute ma famille était sportive et pour la première fois, mon père m’a emmenée dans le hall. Je ne peux pas dire contre qui Zalgiris jouait ce jour là, mais c’était bien de voir un tel basket en direct, pas à la télévision. Je suis tout de suite tombé amoureux de l’atmosphère et du jeu. Il s’est accroché à moi tout de suite. Vous pouvez dire que c’était de l’amour. Juste après ces premiers matches, je me suis mis à la pratique du basket-ball. Quand j’ai commencé à faire du sport, quelque part au fond de mon subconscient, je me suis dit qu’un jour j’aimerais jouer au Žalgiris. »
L’Américain Nigel Hayes (2,03m, 25 ans) porte un regard extérieur au phénomène, lui qui le découvre en arrivant de Turquie; il portait la saison dernière le maillot de Galatasaray.
«Comme je le dis toujours, j’apprécie les supporters. Je tiens à les remercier beaucoup. Tout ce que je demande aux supporters, c’est de nous soutenir lorsque nous gagnons et que nous perdons. Soutenez-nous toujours. Les fans sont très différents. En Turquie, bien sûr, ils soutiennent les clubs avec beaucoup de passion. Ils aiment le basket-ball. Ici en Lituanie, les supporters ne se déchaînent pas seulement à Kaunas. Tout le pays est fou de ce sport. Pendant le match, vous pouvez voir combien de fois les supporters se lèvent de leurs sièges. Ils nous soutiennent lorsque chaque tir détermine l’issue du match. C’est toujours plaisant de jouer devant de tels passionnés de basketball. ”
Photo: Euroleague