Fabrice Courcier, 54 ans, ne quitte pas la Normandie et la Nationale 1. Il passe du Caen BC au STB Le Havre où il remplace comme coach Hervé Coudray et il s’exprime à ce sujet dans Paris-Normandie.
« C’est surtout un plaisir d’être ici, d’avoir la confiance du président, la satisfaction d’être dans un club ambitieux, bien structuré. Il y a beaucoup de similitudes dans ses possibilités avec le Caen BC. Il y a forcément de la pression, mais dans mon métier, cela existe au quotidien. Il doit y avoir de l’exigence au quotidien pour être performant et être dans les deux meilleures équipes de N1 à l’issue de la saison. »
Avant ces deux villes normandes, Fabrice Courcier avait coaché plusieurs équipes de sa région, le Nord (Tourcoing, Gravelines, Saint-Amand en Ligue Féminine, Denain, et Orchies) et aussi Bourg-en-Bresse. Pourquoi le Havre ?
« Le discours du président, du manager général (Anthony Van Heel), la prise d’informations que j’ai pu obtenir. J’ai une amitié forte avec Jean-Luc et Christian Monschau, j’ai conversé avec eux. J’ai appelé aussi Hervé (Coudray), par respect et amitié. En tant qu’entraîneur, on dit toujours que tant qu’on n’a pas connu d’échec, on n’est pas un vrai coach… Cela fait partie de notre métier. La responsabilité unique n’existe pas, c’est multifactoriel. J’ai regardé des matches, le classement, le championnat que je sais particulier. Si on se réfère à un potentiel Top 5 qui se dessine, le STB est plutôt bien. Le calendrier est ardu, beaucoup de formations postulent, ce ne sera pas simple. En N1, il n’y a pas de match facile. Si je suis là, c’est que je suis persuadé qu’on peut y arriver. Il y a de la qualité dans cette équipe, des joueurs référencés. Maintenant, il va falloir travailler, mettre en place mes principes de jeu, aussi bien offensifs que défensifs. »
