Toulouse est la quatrième commune la plus peuplée de France après Paris, Marseille, et Lyon, et a déjà figuré plusieurs fois dans la première division française. Le TBC est actuellement en NM1 et peut sembler dans un environnement propice à un retour dans le basket professionnel. Pas si sûr, en fait.
En tous les cas, son coach Stéphane Dao assure à La Dépêche que son club ne peut conserver financièrement ses meilleurs éléments et que la Pro B apparaît comme une cime quasiment inaccessible.
« Pour évoluer en Pro B il faut trois ingrédients », dit-il. « L’ambition, le budget et les structures. L’ambition c’est très facile à déclarer. Il suffit de dire « on veut aller en Pro B ». Le budget ? On lutte mais on n’y est pas encore. Et pourtant il y a des bonnes âmes qui s’y collent comme « Passe Décisive » qui fait un excellent travail. »
Et les structures demande le quotidien ?
« Là, c’est la politique qui ne fait rien pour nous. Je le dis et je l’assume ! Les conditions d’entraînement que nous avons sont inadmissibles. On ne s’entraîne que trois fois par semaine dans notre salle. Et je tiens à le dire, on ne peut pas respecter le règlement de la FFBB sur l’accueil des équipes adverses qui ne peuvent pas effectuer de shooting les jours de match. Je ne sais pas si en fin de saison nous aurons une sanction financière, sportive mais une chose est sûre, à l’extérieur nous aurons le même traitement de faveur. Actuellement, pour nous faire toucher la Pro B, il n’y a que l’ambition. Pour le reste je suis désolé nous n’avons ni les structures ni le budget. »
