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Nolan Traoré (Saint-Quentin) : « C’est à moi de prouver que sur les mock drafts, je suis plus haut »

Le coach Julien Mahé et son meneur Nolan Traoré ont parlé de la Leaders Cup, de la Coupe de France, du rythme des matches, et aussi de la mock draft de ESPN qui est plus sévère dans sa dernière mouture avec le meneur de SQBB.

Nolan Traoré © FIBA

L’interview de Julien Mahé : « Le résultat brut en soi n’est pas aussi mauvais, c’est juste la manière qui n’est pas bonne »

Est-ce différent tactiquement de devoir affronter une équipe atypique comme Paris avec des arrières, T.J. Shorts et Nadir Hifi, qui constituent peut-être actuellement la meilleure paire d’Europe ?
Julien Mahé 
: Déjà, le challenge est énorme car on revient un an plus tard alors qu’on parlait de Paris comme l’une des meilleures équipes en France, et là on parle de l’une des meilleures équipes en Europe. Ils nous amènent sur certaines choses sur le plan tactique non pas à les faire très bien comme on doit le faire contre toutes les équipes, mais à les faire à la perfection. Je pense notamment au repli défensif et à notre tenue du rebond défensif, car eux excellent dans ces aspects de jeu rapide et d’impact sur le rebond offensif, et en plus chaque saison ils s’améliorent. Il est clair que tactiquement, ils nous amènent à nous adapter plus qu’avec nos autres adversaires. Et évidemment, il y a une adaptation qui est obligatoire vis-à-vis de T.J. Shorts qui, de par ses qualités de vitesse et aussi de maniement de ballon et de passes, pose des problèmes qui sont quasiment insolubles. Il faut un peu choisir sur ce quoi on peut accepter parfois d’être battus. Il est évident qu’ils nous amènent à nous poser des questions différentes et à nous pousser à perfectionner certains aspects du jeu.

Quelle est la différence entre le Paris de Tuomas Iisalo et celui de Tiago Spliter ?
Les deux versions sont très fortes. Je pense que Tiago Splitter a fait quelque chose de très intelligent, il s’est adapté et il a joué la continuité de ce qui avait été amené par Tuomas d’abord à Bonn puis à Paris. Sur le plan offensif, il y a assez peu de changements sauf que ça va encore plus vite (sourire). Je trouve que c’est vraiment un signe d’intelligence de la part du coach d’arriver dans un nouveau contexte pour sa première expérience comme coach pro et de faire confiance à ce qui fonctionne et qui est sur place. Ça va encore plus vite que l’année dernière, ça pousse encore davantage la balle, ça joue encore plus les premières intentions. J’y trouve un petit peu moins de rigueur défensive. Ce n’est pas dû obligatoirement au coach mais à leur nouveau calendrier, à l’enchainement des matches. C’est quand même difficile d’avoir cette rigueur quand on joue autant de matches et à un tel niveau. Mais, bon, chapeau ! Ça joue bien, ça joue ensemble et il y a une vraie équipe.

Pour le SQBB, c’est le bon moment pour relancer la saison après l’élimination en BCL, en Coupe de France, des résultats un peu moins bons ?

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