Après la victoire contre l’ASVEL dans un Prado à guichets fermés ce dimanche (88-77), les filles d’Olivier Lafargue se sont félicitées des progrès affichés. Mais il en faudra d’autres pour atteindre les sommets, et des titres en fin d’exercice.
Après avoir conclu 2022 sur trois défaites inhabituelles, les Tangos Bourges ont pris de bien meilleures résolutions. Dimanche, les Berruyères ont fait tomber l’ASVEL – privée de Sandrine Gruda, Blake Dietrick et Dominique Malonga – pour la première fois de la saison en Ligue Féminine (88-77), quatre jours après leur victoire en Euroleague sur le parquet de l’Olympiakos. De quoi satisfaire le coach Olivier Lafargue.
« J’ai félicité les joueuses, je leur ai dit qu’elles pouvaient être heureuses et fières. On s’est remis au travail depuis la reprise, des choses arrivent à se dessiner. On se comprend un peu mieux. C’est très bien, même si ça ne suffit pas à ce niveau-là pour les grandes échéances. On avance, on progresse. On ne perd que neuf ballons. Quand on gaspille moins, on marque plus. Si nous avions perdu et que nous avions eu trois victoires de retard sur l’ASVEL ce soir, le titre n’aurait pas été perdu. Le process est plus important que tout », a-t-il confié en conférence de presse dans des propos retranscris par L’Equipe.
Seul point noir, et pas le moindre : la blessure d’Endy Miyem, touchée au pied droit, dont on ne connait pas encore la durée d’indisponibilité. Elle qui avait déjà été blessée la majeure partie de 2022.
Au classement, Lyon reste en tête avec un bilan de 7 victoires pour 1 défaite, talonné par son bourreau du soir, Bourges, et Lattes-Montpellier (6-2) en attendant le match en retard de Villeneuve D’Ascq (5-2) à La Roche.
Désormais, les Berruyères attendent Bologne en Euroleague ce mercredi. Un match capital pour se rapprocher du top 4 lors du grand retour d’Iliana Rupert au Prado.
Photo : Olivier Lafargue (FIBA)