Après avoir arraché un match d’appui contre Mersin (76-75) dans un Prado survolté, le coach du Tango Bourges Olivier Lafargue s’est projeté, plein de confiance, sur le match crucial qui attend ses joueuses en Turquie mercredi prochain.
Largement battues à l’aller, les Berruyères jouaient vendredi soir leur survie en Euroleague féminine. Elles se sont sublimées pour s’offrir un match décisif en Turquie mercredi prochain (à 15h). Le score final, 76-75, ne reflète pas la maîtrise et l’énergie mise par les Tangos - le buzzer à 3-points de l'ancienne lyonnaise Aleksandra Crvendakic ayant réduit l'écart à la plus petite marge.
« Ce soir, il y a eu beaucoup d’émotions partagées. Les filles se sont lâchées. La principale différence (par rapport à mardi), c’est qu’elles sont arrivées à reprendre le lead dans les temps faibles. La deuxième différence, c’était qu’elles ont été beaucoup plus agressives vers le cercle. Cette verticalité ouvre des opportunités. Et tout le monde a été dangereux, c’était un atout », accordait le coach berruyer Olivier Lafargue en conférence de presse.
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« Mercredi, ils vont flipper en Turquie parce qu'ils vont avoir peur de perdre ce match-là et nous, on doit jouer là-dessus »
Dès vendredi soir, Olivier Lafargue s’est projeté sur la belle, mercredi prochain à 15h (diffusée sur Skweek). Après tout, son équipe n’est qu’à 40 minutes d’un Final Four historique… dont la présidente Agnès Saint-Gès a rappelé jeudi soir l’ambition du club de l’organiser.
« Je ne suis ni confiant ni pas confiant pour la belle. Je suis prêt à aller jouer un match important, les filles sont dans la même idée. Il faut qu’on y aille avec toute la confiance qu’on a engrangé ce soir. À ce niveau de compétition, ça va être un combat. Mersin est une grande équipe, mais nous aussi, on va aller se battre. Jouer là-bas face à leurs ultras ne nous fait pas peur. C'est chouette, c’est quand mieux vachement mieux d'avoir une salle en furie, même contre toi. C'est là où tu te fais les plus grands souvenirs. Mercredi, ils vont flipper en Turquie parce qu'ils vont avoir peur de perdre ce match-là et nous, on doit jouer là-dessus. Il faut que ça nous serve à nous réunir, à être forts ensemble car on sait que ça va être hostile », a conclu l'entraîneur berruyer.
Photo : Endy Miyem / Sarah Michel (FIBA)