Le 12 novembre, il restait 12,1 secondes à jouer entre Layrac-Astaffort et Préchacq-Lès-Bains en Régionale 1 masculine. Les visiteurs venus des Landes menaient 78-75 avec la balle dans les mains. Quand le match fut arrêté suite à une panne informatique insoluble. Et il ne redémarra pas…
Le BC Layrac-Astaffort, club du Lot-et-Garonne, a plaidé pour que le match soit rejoué entièrement. Il y avait intérêt, surtout que le BCLA a toujours un petit espoir de monter en N3 alors que les Landais ont besoin de cette victoire pour parvenir à se maintenir. Ni la Ligue d’Aquitaine en première instance, ni la Chambre d’Appel de la FFBB ont donné raison au BCLA.
« Je comprends que Préchacq fasse tout pour essayer de gagner ce match. Notre adversaire est désormais à 12,1 secondes d’y parvenir », reconnaît le président du BCLA Charly Bousquet dans le Petit Bleu d’Agen, même s’il est fortement contrit. « On a déjà dépensé près de 600 euros pour faire valoir ce qui nous semblait être notre droit. La Ligue va devoir proposer une date sachant que les 24 mars et 29 avril notre salle n’est pas disponible. »
Une date pour jouer les 12,1 secondes restantes… L’équipe landaise de Préchacq devra effectuer un déplacement de 340 km aller-retour pour jouer ce reliquat et surtout ne pas perdre la possession !