L’Espagnol Pablo Laso est parti au Bayern Munich relancer à la fois le club allemand et sa carrière.
Quand on pense à Pablo Laso, 56 ans, on se remémore immédiatement la crise cardiaque survenue en juin 2022 qui avait amené le Real Madrid à résilier son contrat. D’où la première question sur sa santé posée par le quotidien El Pais dans une interview.
« Bien. J’essaie de prendre un peu plus soin de moi. Je me souviens des mots du cardiologue au lendemain de mon opération : « Monsieur, vous allez mieux qu’il y a deux jours. » Je n’ai aucun problème. »
Suite à ce coup du sort, Pablo Laso est demeuré une saison sans coacher. Et à la question de savoir si l’entraînement lui a manqué, il répond :
« Oui, ça m’a manqué. C'est ma vie. Depuis l'âge de 15 ans, je suis professionnel, joueur ou entraîneur de basket-ball. Et quand tu es absent, ça te manque, c'est inévitable. J'ai aussi su bien gérer ça, comme une année pour voir le basket autrement, à apprendre, à observer d'autres entraîneurs et d'autres équipes, et les joueurs d'une autre manière. J'ai profité du temps pour faire des choses que le tourbillon de la concurrence ne permet pas de faire. »
Pour la première fois de sa carrière comme joueur et entraîneur, l’Espagnol a choisi de partir à l’étranger, au Bayern Munich. Les raisons ?
« Ce sont beaucoup de choses. Le basket allemand est en pleine croissance. Le Bayern Munich, en tant que marque, est plus que reconnu dans le monde entier et, dans le basket-ball, il veut aller plus loin. Ils font très bien les choses. J'ai apprécié beaucoup de choses qui m'ont poussé à prendre cette décision. Comme tout dans la vie, on peut avoir raison ou tort. »
Quels sont les loisirs de Pablo Laso ?
« Il y a des routines que j’essaie de maintenir, comme aller me promener. C'est bon pour ma santé et ça me permet de réfléchir à des choses qu'on ne peut pas faire sur un terrain de basket. J'aime regarder d'autres sports, du football, du football américain et une bonne série télévisée. J'ai des distractions que je me force à faire parce que je reconnais qu'il m'est très difficile de sortir le basket de ma tête. Même pour la santé mentale, je dois me déconnecter, et ce n'est pas facile pour moi. »
Photo : Euroleague