Parmi les nouvelles venues à l’ASVEL féminin après quatre saisons à Bourges, l’arrière Paoline Salagnac (1,76m, 33 ans) a confié à BasketEurope ses ambitions pour la saison à venir.
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En quelques mots, ce qui vous caractérise comme joueuse ?
Ce n’est pas évident de parler de soi … Peut-être mon énergie, mon agressivité balle en main. Mon activité en général.
En quelques mots, ce qui vous caractérise comme femme ?
J’espère être quelqu’un de joyeux. J’essaye de profiter de chaque instant avec le sourire parce qu’on a la chance de faire de notre passion notre métier, ce qui n’est pas donné à tout le monde.
Si votre équipe gagne le match mais que vous êtes à 0/10 aux shoots, quel est votre état d’esprit ?
Ce n’est pas grave. Le principal, c’est la victoire de l’équipe. Je joue pour qu’on gagne donc je me mets au service du collectif. Le jour où la réussite est là, tant mieux pour l’équipe mais si elle n’est pas là on trouve d’autres solutions et si mes partenaires répondent présentes, c’est le principal. C’est toujours la victoire qui prime sur l’aspect personnel.
Etes-vous du genre à lire dans la presse et sur internet tout ce que l’on raconte sur vous ?
Je ne suis pas très médias. J’essaye d’éviter, que ce soit des choses bien ou pas. Ca permet de rester dans sa bulle et de ne pas se faire influencer par ce qui est dit. Mais je mentirais si je disais que je ne regarde pas quand je vois mon nom apparaître.
Quelle est la chose en plus que vous avez fait pour parvenir à être une joueuse de Ligue Féminine ?
Je pense qu’on a chacune notre parcours et notre façon de fonctionner. J’ai eu un parcours un petit peu atypique parce que je ne suis pas passée par le centre fédéral à Paris. J’ai évolué au sein de mon club, Clermont et j’ai eu des opportunités que j’ai saisies. Je n’ai rien fait de différent, j’ai juste travaillé pour progresser sur mes lacunes.
Qu’est-ce qui fait la spécificité de votre club par rapport aux autres ?
C’est un nouveau projet qui se construit avec des ambitions et un engouement autour mais on reste une équipe comme toutes les autres avec l’envie de travailler ensemble, de progresser et d’aller chercher le plus de victoires possible. C’est comme ça qu’on doit aborder la saison, en jouant chaque match pour le gagner et on verra à la fin de saison ce qu’il adviendra.
Avoir ce logo rose sur le maillot rajoute-t-il de la pression ?
Jouer avec le logo de l’ASVEL ne rajoute pas de pression. Au contraire, on est toutes heureuses de jouer sous ces couleurs et impatientes de commencer. On sait qu’on a du soutien avec l’investissement de Tony Parker et Nicolas Batum. Il n’y a aucune pression négative, on croit tous en ce projet et on a envie qu’il aboutisse à plus ou moins long terme.
Quel est le moment le plus extraordinaire que vous avez vécu sur un terrain de basket ?
C’est compliqué de n’en citer qu’un seul parce qu’ils sont tous particuliers, mais les titres que j’ai gagnés avec Bourges sont gravés à jamais. Les moments où j’ai porté le maillot de l’équipe de France restent aussi de très bons moments.
Vaut-il mieux être sur le banc d’une équipe de tête où dans le cinq majeur d’une équipe de queue ?
Ça dépend des périodes de la carrière. On a toutes un moment où on joue plus. Ce qui m’a le plus motivé, c’est le projet. J’ai eu la chance de jouer à Bourges qui a la volonté chaque année de gagner des titres. Là, on m’a proposé l’ASVEL avec un projet très intéressant et l’envie de propulser ce club en haut du championnat français et pourquoi pas en Europe. C’est le projet basket qui m’intéresse avant de savoir si je vais jouer 10, 20 ou 30 minutes par match.
Comment vivez-vous une victoire ?
J’aime bien savourer parce que ce sont des moments courts et on ne sait pas ce qu’il adviendra au prochain match. C’est important de savourer l’instant présent. Une grosse victoire, j’aime en profiter avec coéquipières et mon staff. Après, il faut rapidement tourner la page pour se concentrer sur le prochain match.
Et une défaite ?
Il faut comprendre pourquoi on a perdu. Il y a de la déception mais il faut se projeter sur le prochain match. Une défaite, ce n’est pas la fin du monde. C’est long un championnat.
En dehors du basket, quelle est votre principale occupation ?
Le basket prend beaucoup de temps. Je profite du temps libre pour le passer avec ma famille et mes amis. Je me suis mise à la guitare donc j’essaye d’y jouer de temps en temps.
Quel est votre favori pour le titre de champion de France cette année ?
Je pense que Bourges a vraiment une grosse équipe et connaissant le club, ils voudront retrouver leur trophée fétiche donc je mise sur eux. Mais il y a beaucoup d’équipes qui peuvent aller les titiller. Ça va être un championnat très disputé avec beaucoup de très belles équipes. Villeneuve va tout faire pour conserver son titre donc ça annonce une belle bataille. Derrière il y a aussi de belles équipes comme Charleville ou Basket-Lattes. Ça fait beaucoup d’équipes qui peuvent prétendre gêner tout ça, et c’est ça qui rend le championnat intéressant.
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En quelques mots, ce qui vous caractérise comme joueuse ?
Ce n’est pas évident de parler de soi … Peut-être mon énergie, mon agressivité balle en main. Mon activité en général.
En quelques mots, ce qui vous caractérise comme femme ?
J’espère être quelqu’un de joyeux. J’essaye de profiter de chaque instant avec le sourire parce qu’on a la chance de faire de notre passion notre métier, ce qui n’est pas donné à tout le monde.
Si votre équipe gagne le match mais que vous êtes à 0/10 aux shoots, quel est votre état d’esprit ?
Ce n’est pas grave. Le principal, c’est la victoire de l’équipe. Je joue pour qu’on gagne donc je me mets au service du collectif. Le jour où la réussite est là, tant mieux pour l’équipe mais si elle n’est pas là on trouve d’autres solutions et si mes partenaires répondent présentes, c’est le principal. C’est toujours la victoire qui prime sur l’aspect personnel.
Etes-vous du genre à lire dans la presse et sur internet tout ce que l’on raconte sur vous ?
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Photos: CSP
Photo : Bellenger-Lecoq/IS/FFBB