Martin Fourcade plaide des enjeux économiques et écologiques pour expliquer le choix d’un hall du Parc des Expositions de la porte de Versailles pour le tournoi de basket, Evan Fournier rétorque aussitôt, passablement agacé.
Décidément, l’organisation du tournoi de basket aux Jeux Olympiques de Paris 2024 fait couler beaucoup d’encre et réagir beaucoup de monde. Et malgré les vaines tentatives d’apaisement de Martin Fourcade, par le biais du site L’Équipe, la colère est toujours omniprésente chez certains. À commencer par Evan Fournier, qui ne décolère pas, lui qui ne comprend pas comment le tournoi de basket peut être relégué à l’un des halls du Parc des Expositions de la porte de Versailles plutôt que dans une vraie salle de basket. Alors que Martin Fourcade disait vouloir discuter avec Evan Fournier pour « éviter ce genre de crispation utile pour personne », l’international tricolore ne voit décidément pas les choses du même oeil. Par le biais d’un tweet cinglant, il a exprimé son agacement :
Pour rappel, dans des propos rapportés par L’Équipe, Martin Fourcade, l’actuel président de la commission des athlètes de Paris 2024 a tenté d’expliquer que : « Ce ne sont sans doute pas les standards d’une salle de NBA, mais c’est aussi ce qu’on aime aux Jeux Olympiques, c’est d’avoir une horizontalité entre tous les sports. C’est un site mutualisé avec d’autres disciplines (volley, tennis de table et haltérophilie), qui répond aux enjeux en termes budgétaire et écologique. Sur les JO de Pékin, on a reproché au mouvement sportif d’avoir des Jeux déconnectés de toute logique économique, écologique, commerciale… Là on essaie de proposer un modèle de Jeux plus vertueux, plus en phase avec les attentes de tout le monde. Ça veut dire faire certains choix, assumés et aussi pris avec la commission des athlètes. »
Dans un second temps, Evan Fournier a également appelé les handballeurs français, qui disputeront les Jeux Olympiques de Paris 2024 à Villeneuve d’Ascq, à ne pas se laisser faire. Ce feuilleton ne semble pas prêt de toucher à sa fin, tant l’agacement des basketteurs concernés est notable.
Photo : Evan Fournier (FIBA)
