Depuis fin 2021 et la redistribution des sites, la Fédération internationale de basket et le comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 peinent à trouver un accord concernant le lieu d’accueil de la phase préliminaire du tournoi de basket.
Comme le révèle Le Parisien, l’organisation du tournoi de basket des JO 2024 pose quelques problèmes d’organisation à l’ensemble du comité des Jeux olympiques (COJO) de Paris 2024. Pour rappel, en octobre dernier, les sites ont été redistribués et voilà que les phases de poules se retrouvent programmées dans le hall 6 de la porte de Versailles, et non plus à l’Accor Arena, comme prévu au départ. Mais la Fédération internationale de basket ne serait pas franchement emballée à l’idée d’organiser la phase préliminaire du tournoi de basket en ce lieu.
Les principales raisons de cette réticence sont claires : le hall en question n’a jamais accueilli de compétitions sportives et, malgré le fait que l’installation de tribunes ne poserait pas de problèmes au vu de la taille du lieu, ce serait plutôt le manque d’éclairage et de climatisation qui inquiéterait les hautes instances du basket mondial.
Vers un plan B, à Paris ou ailleurs ?
Toujours selon Le Parisien, la FIBA attendrait des garanties de la part du COJO pour pouvoir se lancer dans l’organisation des phases de groupes au sein du hall de la porte de Versailles. En attendant, la Fédération resterait ouverte à l’idée de discuter d’un autre lieu. Ce qui ne serait pas le cas de Paris 2024, qui aurait pour seul objectif de convaincre la FIBA que le Parc des expositions est le lieu idéal, notamment pour éviter de délocaliser le basket dans une autre ville que la capitale, où se déroulera la phase finale.
Pourtant, l’Olympique Lyonnais se serait proposé, par le biais d’un mail « de son directeur des grands événements adressé à la direction des infrastructures de Paris 2024 », pour accueillir les épreuves de basket au sein de son Arena de 15 000 places actuellement en construction. Une proposition que le comité d’organisation n’aurait pas retenue. Les discussions entre les différentes parties se poursuivent. Affaire à suivre…