"Je n'ai pas eu besoin de dire grand chose pour motiver les gars" présentait en conférence le coach Tiago Splitter à l'issue de l'exploit parisien contre le Panathinaikos. Contre les tenants du titre, Paris est resté fidèle à lui-même : du "jeu rapide", des "individualités au rendez-vous" et des "efforts défensifs importants" comme recette de la victoire. Un premier succès historique qui a ouvert le compteur de Paris en Euroleague et qui signifiait beaucoup pour l'entraîneur brésilien : "c'était un grand match pour notre équipe contre un club que je regardais quand j'avais 6 ans. Nous réalisons que nous sommes capables de ces matches du niveau de l'Euroleague."
Pour autant, Tiago Splitter gardait la tête froide après ce résultat, comme son équipe l'a été lorsque le Pana est revenu jusqu'à à trois petits points dans le money time : "J'ai appris qu'un match durait 40 minutes. J'ai perdu des finales NBA, des championnats d'Espagne à cause de cela. Après cette victoire, il faut rester humble. Que nous gagnions ou perdions, nous n'avons pas le temps de célébrer." Cette première victoire ne laissait donc pas de place à l'auto-satisfaction. À défaut, le coach adverse, le légendaire Ergin Ataman, a salué ce succès et un système jeu "très agressif, qu'il n'avait encore jamais vu auparavant".