Les joueurs russes de première classe comme Alexey Shved (1,98 m, 34 ans) sont habitués à jouer l’Euroleague, mais comme les clubs russes, dont le CSKA Moscou, sont exclus pour une durée indéterminée des compétitions internationales, ils ont pu bénéficier d’une mini-trève.
« Nous avions généralement un entraînement le 1er janvier : soit le matin, soit le soir », explique Alexei Shved à Sport Express. « Parce que le 2 ou le 3 janvier, des matchs de l’Euroleague ou de la VTB League étaient toujours programmés. Par conséquent, je ne me souviens pas qu’il était possible de célébrer le Nouvel An normalement. Et je n’ai pas fêté mon anniversaire normalement depuis de nombreuses années (le 16 décembre). Il y a toujours des matchs ce jour-là. Souvent en déplacement. Je suis donc très heureux que cette année, nous ayons eu quelques jours à passer en famille pendant les vacances du Nouvel An.
Le CSKA mène actuellement la VTB League avec 18 victoires en autant de journées. Lassant ?
« Les victoires écrasantes sont-elles fatigantes ? Au contraire, ça donne confiance. Nous voulons aller de l’avant, nous avons une équipe solide. L’équipe a une super ambiance. Tout le monde essaie de se montrer, et le coach ne nous laisse pas nous relâcher. Tous les matches sont très intenses. En principe, nous nous sentons bien et ne voulons pas briser la série de victoires. Il est clair qu’il y avait beaucoup plus de matchs compétitifs dans le passé », reprend Shved. « Oui, et jouer dans des arenas bondées à Belgrade, Kaunas, Istanbul est un plaisir. Mais tout ne dépend pas de nous. Puisque nous ne jouons que la VTB United League, cela signifie qu’il n’y a pas d’autre choix. Nous sommes professionnels, à l’écoute de chaque match. »
Cette saison, le CSKA fête ses 100 ans, la direction du club et ses dirigeants ont donc une grande motivation pour reprendre le titre de champions de la United League.
« Nous sommes organisés pour cela », conclut Shved. « La Coupe Belov devrait revenir à Moscou. »