Victime d’une fracture du pied au mois d’avril, l’intérieur palois Vitalis Chikoko (2,08m, 26 ans) est revenu en piste hier lors de la réception de Villeurbanne au palais des sports et personne ne s’est rendu compte qu’il a loupé six mois de compétition.
Le tir en crochet du Zimbabwéen est toujours aussi redoutable et il a laissé une belle ardoise à ses adversaires villeurbannais: 17 points à 8/9 aux shoots, 4 rebonds, 2 contres pour 21 d’évaluation.
« J’étais vraiment bien, surtout après autant de temps passé loin des parquets. C’était un sentiment extraordinaire », a savouré l’intéressé en conférence de presse. « Le coach m’avait prévenu juste hier que j’allais pouvoir jouer pour ce match et j’étais vraiment excité. Cette année, nous avons des joueurs qui ont faim, qui veulent progresser de jour en jour, qui sont tout le temps des compétiteurs et c’est aussi ce que je suis alors cela m’aide beaucoup de les avoir à mes côtés. »
Le comeback de Vitalis Chikoko n’est d’ailleurs pas la seule satisfaction pour le coach Serge Crevecoeur. Le meneur Kyan Anderson (1,80m, 25 ans) a retrouvé ses sensations après un début de parcours laborieux.
« Je suis content pour Vitalis bien sûr mais aussi pour Kyan parce qu’il fait un match à 14 points et 6 passes décisives. C’était important pour lui bien sûr mais aussi pour l’équipe, le club, afin qu’il puisse prendre confiance et c’est un grand pas dans la bonne direction. Je demande encore de la tolérance par rapport à ses futures performances car n’oubliez pas qu’il a raté la majeure partie de la préparation. »
Avec cette large victoire sur l’un des forts calibres de Pro A (94-82), l’Elan Béarnais fait partie du peloton de sept équipes positionnées derrière le leader manceau.
Photo: Vitalis Chikoko (FIBA Europe)