Sous-utilisé depuis le début de la saison, Paul Lacombe veut mettre les trois dernières défaites et les blessures de côté pour relancer l’ASVEL contre Baskonia ce vendredi soir (20h) en Euroleague.
Les signatures estivales de Nando De Colo, Jonah Mathews ou Retin Obasohan ont irrémédiablement réduit le temps de jeu de l’arrière international français Paul Lacombe depuis le début de la saison. Le Vénissian ne tourne qu’à 4,4 points en 12 minutes en championnat (5 matches) et 1,3 point en 10 minutes en Euroleague (3 matches).
« Cela n’est pas évident, même si on avait été assez clairs avec moi. À moi de trouver ma place, ce que je fais plutôt bien par séquences et que je dois faire de façon constante. Cela m’impacte, forcément, ce qui est normal, parce que tous les joueurs marchent à la confiance », confie Paul Lacombe ce matin dans les colonnes du Progrès.
Auteur de son match le plus rentable de la saison dimanche contre Roanne (8 points en 14 minutes), « Paulo » doit capitaliser. Il sait son équipe à la relance.
« La défaite à Roanne a fait mal à la tête. En toute honnêteté, on n’aurait pas dû perdre, malgré l’absence de Joffrey (NDLR : Lauvergne, ligaments croisés). Mais les têtes n’étaient pas au bon endroit ce jour-là. Nous ne sommes pas vraiment là où nous voulions être en championnat mais, en Euroleague, il faut avouer que nous ne nous en sortons pas mal avec le calendrier qui a été le nôtre (un match à domicile, trois à l’extérieur) », estime celui qui devrait rejoindre l’équipe de France pour la prochaine fenêtre de qualifications à la Coupe du monde dans une dizaine de jours.
Parker Jackson-Cartwright de retour, Alex Tyus espéré
Vendredi soir contre Vitoria, l’ASVEL retrouvera Parker Jackson-Cartwright, qui disputera son premier match d’Euroleague en carrière. Le meneur de poche a terminé sa convalescence après sa blessure aux adducteurs contre Bourg-en-Bresse au début du mois.
T.J. Parker pourra peut-être aussi compter sur sa toute dernière recrue en date en la personne d’Alex Tyus, intérieur signé jusqu’à la fin de la saison pour palier la blessure de Joffrey Lauvergne – par ailleurs opéré ce jeudi par le docteur Bertrand Sonnery-Cottet. « Alex Tyus est un vétéran, ce dont nous avions besoin parce que nous avons beaucoup de jeunes. Il me fait penser à James Gist. Il a été champion (2014), a des qualités athlétiques, est vif, va au rebond et un très bon défenseur », a décrit le coach villeurbannais au Progrès. De quoi retrouver le succès ?
Photo : Paul Lacombe (Infinity Nine Media)