La meneuse de Bourges, Pauline Astier (1,76 m, 20 ans), MVP Espoir 2022 de la Ligue Féminine, a vécu un été qui l’a menée aux portes de la Coupe du Monde en Australie. Elle revient sur son parcours estival dans les colonnes du Berry.
« Elle a fait une campagne avec les U20 absolument titanesque, note Olivier Lafargue, coach du Bourges Basket. Elle a été leader de cette équipe et a été excellente. Derrière, ses prestations en U20 et avec nous la saison dernière, en phase régulière et en playoffs, lui ont permis d’être appelée en partenaire d’entraînement avec l’équipe de France A. »
Rappel de ses statistiques avec les U20 : 11 points, 7,2 passes, 5,7 rebonds, 2 interceptions et même 1 contre en moyenne pour 3,2 balles perdues. Normal, elle a tenu longtemps la balle. Le côté frustrant, c’est d’avoir gagné la médaille en chocolat avec une 4e place.
La fille de Frédéric Astier, ancien joueur du Limoges CSP et de Tarbes, et de Nathalie Foucade, ancienne joueuse de Tarbes, vainqueur de la Ronchetti (C2) en 1996, qui a porté le maillot de Laloubère comme Céline Dumerc, a donc été appelée ensuite par le coach Jean-Aimé Toupane et elle a porté à quatre reprises le maillot des Bleues mais elle n’a pas été conservée lors du cut final.
« Vu que je me suis blessée à la cheville deux jours avant l’annonce des 12, je m’y étais préparée. J’étais forcément dégoûtée et c’était frustrant. Mais c’est la loi du sport, ça arrive. Ça me fera prendre conscience qu’il faut que je prenne soin de moi et que je fasse beaucoup de proprioceptions. Ça m’a fait un électrochoc. » Elle enchaîne : « Jamais je n’aurais pensé vivre tout ça ! Il y a d’abord eu les titres avec Bourges. Puis la découverte de l’équipe de France A. J’étais un peu comme une petite fille qui arrive dans un magasin de bonbons… J’espérais que ça arrive, mais je ne m’y attendais pas tout de suite. C’était fou franchement ! »
Pauline Astier peut prendre date pour les JO de Paris. En deux ans, elle va encore prendre du volume.
Photo : FIBA