Après une année aux États-Unis, Petr Cornelie (2,11 m, 27 ans) s’est engagé avec le Real Madrid. Un changement de cap que l’international français ne pouvait refuser.
Propulsé contre toute attente en équipe de France aux Jeux Olympiques, Petr Cornelie a vu sa carrière prendre un tournant depuis l’été dernier. L’ancien du Mans et de Pau a cette saison évolué aux Etats-Unis entre NBA et G-League du côté de Denver, avant d’opter pour un retour en Europe. Et pas n’importe où, au grand Real Madrid.
« Tout est allé très vite. En quatre ou cinq jours, c’était fait. Le temps que je passe la visite médicale et je signais le contrat. J’étais un peu dans l’attente de savoir exactement ce que j’allais faire, entre rester aux États-Unis ou étudier des propositions en Europe. Sur ce point, il est clair que je cherchais une équipe avec une coupe d’Europe à jouer, si possible l’Euroleague. L’opportunité du Real est arrivée et tu ne peux pas passer à côté de ça. Le Real Madrid, c’est dans le top 3, je pense, des meilleures organisations en Europe. C’est une énorme fierté de signer dans un club comme ça, qui a gagné autant de titres. Mais c’est aussi un sacré challenge de performer là-bas et continuer à progresser. Que ce soit en championnat d’Espagne ou en Euroleague, je vais me confronter quasiment tout le temps à ce qui se fait de mieux en Europe. C’est énorme ! C’est dans ces conditions-là, quand on se frotte à ce genre de joueurs, qu’on progresse le plus », accorde-t-il dans les colonnes du Maine Libre.
C’est sans regret qu’il quitte donc les Etats-Unis, où il tournait à 17,8 points et 12,7 rebonds pour 25,3 d’évaluation en G-League. Une expérience qui a fait grandir un peu plus le grand gaillard, jeune papa depuis peu.
« C’était une bonne expérience. J’ai pu voir à quoi ressemblait le niveau NBA, à l’entraînement, pendant les matches et même en G-League, j’ai pu continuer à progresser. En NBA, c’est vraiment difficile de se faire une place là-bas, la concurrence est énorme. Je ne suis pas frustré de ne pas avoir eu ma chance en NBA, je n’étais pas forcément dans les plans du coach. C’est comme ça et je n’étais pas le seul dans ce cas en NBA. J’ai donné tout ce que je pouvais et si c’était à refaire, je ne changerai pas grand-chose. »
Photo : Petr Cornelie (FIBA)