L’Elan Chalon a réalisé un départ de feu (18-31 après 10 minutes) mais n’a plus fait ensuite… d’étincelles. Portée par un fulgurant Ian Miller (36 points, 7 passes, 39 d’évaluation), la Chorale de Roanne s’est imposée 108-94 dans ce match hyper important dans le cadre de la course au maintien, au grand plaisir de son coach Jean-Denys Choulet.
«C’est récurrent, à chaque fois on a du mal à démarrer, on va travailler là-dessus. Face à Chalon ça peut encore passer, face à des grosses équipes sûrement pas. C’est une satisfaction énorme. Le déclic ça a été simplement de défendre. Les choses n’arrivent pas par hasard. On a un groupe qui répond présent au niveau de la motivation. On a juste gagné un match important. On peut pas demander à un mec de mettre 36 points et de défendre mais il ne s’est pas fait trouer. Thomas Ville a aussi été extrêmement précieux, Olivier Cortale est bien rentré. Johnson on voit que ce n’est pas un premier tour de Draft par hasard. Myles n’est pas une super star mais il donne du rythme. On a un public énorme. C’est un plus énorme. Le Showdron il commence à reprendre des couleurs. On n’a pas le talent à tous les postes, on sait qu’on a beaucoup de porteurs d’eau, mais je suis enchanté de travailler avec ce groupe. Tous les matins je me réveille j’ai le sourire car je travaille, c’est important de travailler dans la vie.»
A l’inverse, son collègue de Chalon, Philippe Hervé, avait la dent dure contre ses troupes:
«Ça fait X matchs que ça dure. 2020 c’est 92 points marqués 105 points encaissés. Ça m’est jamais arrivé, c’est inacceptable. L’équipe a fait un bras d’honneur au coach, au club, aux supporters. Le début de match est trompeur, Roanne est pas encore dans le rythme. C’est pas possible de défendre comme ça en 1vs1, c’est ridicule. On n’a pas forcément les meilleures dispositions. Ça m’est arrivé d’avoir des équipes pas forcément hyper athlétiques, mais il y a un minimum à avoir. Il y a des joueurs d’un côté qui étaient prêts à aller à la bagarre pour le club, j’en ai pas vu chez nous. Ils sont là uniquement pour faire leurs stats. Je ne sais pas ce qui s’est passé entre la fin d’année passée et le début de celle-ci, mais l’état d’esprit n’est pas le même chez certains.»