Sortie dès les quarts de finale de la Leaders Cup, trois jours après sa sortie de route en Coupe de France, l’ASVEL a pu - enfin - profiter d’une vraie coupure dans sa saison ces derniers jours. Ses internationaux ont retrouvé leurs sélections nationales - Timothé Luwawu-Cabarrot en équipe de France avec les membres du staff, Jo Gomis et Théo Gallois, Noam Yaacov avec la sélection israélienne, Edoardo Casalone en Italie (avec Gianmarco Pozzecco) - et le club de Tony Parker a entre-temps libéré Boris Dallo, parti à Strasbourg.
Sans renfort imminent en vue, Villeurbanne a donc repris l’entraînement avec un effectif de douze joueurs - toutefois sans DeShaun Thomas, victime d’un problème de visa aux Etats-Unis durant la trêve internationale et forfait contre l’Olimpia Milan, ce vendredi soir à la LDLC Arena en Euroleague à 20h. L’équipe est remobilisée.
“L'équipe avait besoin de couper mentalement et physiquement. Ces dix jours ont fait du bien aux têtes et aux corps, admet le coach Pierric Poupet dans les colonnes du Progrès. Je n’ai pas besoin de fixer des objectifs, tout le monde le fait pour nous. Nous sortons évidemment d’une très grande déception (à la Leaders Cup) sachant qu'aucune équipe n’a gagné Monaco depuis un an et que les trois premiers de la première phase du championnat n’ont pas atteint la finale. Mais le plus décevant, c’est d’être sorti à Saint-Chamond de ce que nous voulons faire en matière de jeu, de comportement et de concentration. La Leaders Cup est certainement une excellente piqûre de rappel.”
Il reste de manière anecdotique huit matches d’Euroleague mais surtout onze de Betclic Elite à l’ASVEL pour finir deuxième du championnat de France et ainsi s’éviter de croiser le fer avec Monaco avant une potentielle finale. Pour l’instant, les Villeurbannais resteront à douze.