Si les jurés lui ont préféré le Palois D.J. Cooper à l’élection du MVP de la saison, et donc comme meneur numéro 1, du haut de son petit mètre quatre-vingt, John Roberson, 28 ans, membre du Big Three de l’Elan Chalon avec Cameron Clark et Moustapha Fall, marquera l’histoire de la Pro A.
Hier soir, lors de la victoire de l’Elan sur le Paris-Levallois au Colisée (72-69), il a une fois de plus fait preuve de sang-froid, de maestria, d’adresse avec 19 points (14 en première mi-temps) à 3/7 aux shoots à trois-points, 6 passes pour 19 d’évaluation. Il s’agit de la meilleur éval de son équipe et la même que son rival du PL Jason Rich. Sauf que John Roberson est davantage un assassin silencieux.
En saison régulière, le meneur chalonnais a assuré 16,1 points, 44,6% à trois-points, 7,2 passes, 3,0 rebonds et 18,8 d’évaluation. Des chiffres qui sont tous supérieurs à sa première saison, jugée déjà très bonne, sous le maillot rouge et blanc. Sans oublier son chef d’oeuvre, un 109/119 aux lancers-francs. Soit un pourcentage hallucinant de 91,6. Anomalie, le gars de Kansas City en a raté deux hier soir (6-8) et ça fait tout drôle.
Ce qui est impressionnant c’est sa régularité dans la performance. John Roberson n’a été que cinq fois sous la barre des 10 à l’évaluation. Et contre Villeurbanne il est monté jusqu’à 42 avec 34 points (7/10 à trois-points), 7 rebonds et 6 passes. On sait que c’est en FIBA Europe Cup et au Cibona Zagreb qu’il a réservé sa meilleure production avec un presque parfait 10/11 à trois-points pour un record de 39 points.
Après la Slovénie, la Suède, la Hongrie, la Suisse et donc la France, John Roberson pourrait poursuivre dans quelques semaines son trip en Europe dans une contrée plus accueillante financièrement.
Photo: FIBA Europe