Dans son Prado, le Tango Bourges Basket a fait forte impression et s'impose 80 à 67, un bel écart avant le match retour à Lyon.
Porté par la marée orange, le collectif d'Olivier Lafargue a redoublé d'agressivité pour l'emporter le match aller avec la manière. Avec 13 points d'avance, Bourges prend une belle option pour la qualification en finale des playoffs LFB avant son match 2 à l'Astroballe ce samedi soir.
Après un premier quart-temps où les deux équipes se rendaient coup pour coup (15-18, 10e), le Tango est passé à la vitesse supérieur pour ne rien regretter. L'intensité émise dès le départ profitait alors aux Berruyères davantage en réussite et à une joueuse en particulier, la jeune et très responsabilisée Pauline Astier. Auteure de son record de points à la fin de la rencontre, avec 23 unités, c'est elle qui a lancé ses équipières sur la bonne voie. Installée dans le cinq de départ aux côtés d'Alix Duchet et d'Yvonne Anderson, Pauline Astier tenait le rôle de métronome, guidant chacune des possessions et s'offrant même ses tirs à mi-distance, son jardin. À la mi-temps, l'ASVEL s'octroyait l'avantage (34-36, 20e) grâce à une grande Gabby Williams, un peu esseulée...
Au retour des vestiaires, la symphonie orchestrée par Pauline Astier a perduré. Mais cette fois, sa leader Yvonne Anderson venait la jouer avec elle... Une partition parfaite pour creuser l'écart dans le match. La meneuse naturalisée serbe a fini avec 30 points, une feuille noircie et des Lyonnaises écoeurées. Les joueuses de David Gauthier ne sont jamais parvenues à trouver la solution pour arrêter les arrières berruyères. Pire encore... elles ont connu une sacrée panne d'adresse avec un 4/17 à trois-points et une Marine Johannes dans un soir sans (9 points à 3/12). Même les paniers faciles, comme le tir de Helena Ciak seule face au cercle (35e), ne voulaient pas rentrer.
Elodie Godin célébrée, Gabby Williams à terre
Avec la victoire assurée en fin de match, Bourges s'est relâché en toute fin de match. Et là encore, l'ASVEL n'a pas su en profiter. Sans doute que la chute de Gabby Williams a refroidi le camp lyonnais. Longtemps restée au sol, l'internationale française a été pris en charge après la rencontre.
Alors que le Prado célébrait sa légende Elodie Godin, annoncée comme "Team Manager" de l'équipe professionnelle, Gabby Williams était emmenée aux vestiaires, sous le bras de Marine Johannes. Une salle, deux ambiances mais surtout une fête que compte bien prolonger l'effectif berruyer les jours prochains. Tenant du titre, Bourges veut revenir dans son Prado pour la finale !
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Photo : © Tango Bourges
