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Portrait – Miriam Poterbin, la mère dans l’ombre de Luka Doncic

Miriam Poterbin est une femme influente. C’est la mère de la superstar slovène Luka Doncic et elle tient un rôle fondamental dans l’ombre de son fils.

Miriam Poterbin est une femme influente. C’est la mère de la superstar slovène Luka Doncic et elle tient un rôle fondamental dans l’ombre de son fils.

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« Je suis très heureuses de ces moments où nous luttons et essayons d’aider nos hôpitaux et tous ceux qui ont vraiment besoin d’aide, et nous réussissons à le faire. Nous recherchons des masques et des respirateurs, ce qui n’est pas la chose la plus simple (…) Dans le monde avant le coronavirus, tout allait trop vite, il y avait trop de stress. Je crois que nous sortirons de cette quarantaine avec des valeurs différentes. Beaucoup de gens se rendront compte que les relations comptent vraiment dans la vie. »

La femme qui s’exprime ainsi est Miriam Poterbin dont l’un des signes particuliers est d’être la mère de l’étoile slovène, Luka Doncic. Elle a d’ailleurs aussi donné des nouvelles de son fiston aux médias de son pays :

« C’est vraiment difficile pour Luka car alors que vous avez un rythme élevé pendant plusieurs mois, vous êtes soudainement enfermé derrière quatre murs. Pourtant, il est également conscient de l’importance de s’y tenir. C’est encore plus difficile pour lui car il doit être et rester dans une telle situation loin de chez lui. »

Avec Luka à Madrid

Miriam Poterbin est une cosmétologue, entrepreneure, ancienne danseuse et mannequin slovène. Son fils Luka a d’ailleurs suivi des cours de danse à la maternelle. La première apparition de Miriam dans les médias remonte à 1993 lorsqu’elle a participé à l’élection de Miss Slovénie. A 45 ans, c’est une femme superbe et en la voyant au bras de son fils le jour de sa draft, l’intérieur actuel du Miami Heat Andre Iguodala n’avait pas pu s’empêcher d’écrire dans un tweet : « la maman est pas mal du tout ! »

Miriam a étudié les métiers de coiffeuse et de cosmétologue et elle est diplômé de la Graduate School of Management de Ljubljana. Pendant un certain temps, elle a dirigé son propre salon de beauté et de coiffure à Ljubljana. Quelques années plus tard, elle a commencé une liaison avec le basketteur slovène Sasa Doncic, qui a joué pour l’équipe nationale U-16 à l’Euro 1991, et dans différents clubs européens dont 6 matches sans saveur (4,8 points en moyenne) à l’ALM Evreux en 2002. Sasa et Miriam se sont mariés en 1999, année de naissance de Luka qui a hérité plus tard de la taille et du coffre de son père, qui lui aussi fait un peu plus de deux mètres. Le mariage a été rompu en 2008 lorsque Luka avait 9 ans. La principale raison évoquée par les tabloïds slovènes est l’infidélité régulière de Sasa. Celui-ci a fait ensuite une carrière d’entraîneur tout en étant en couple avec un mannequin Nikolina Dragicevic beaucoup plus jeune, et qui lui a donné une fille, ce qui a fait les choux gras de la même presse people slovène.

Miriam a obtenu le droit de garde de Luka et celui-ci a perdu un temps le contact avec son père mais il l’a ensuite retrouvé pour faire des un-contre-un et s’entraîner avec ses clubs. L’initiative de diriger Luka vers le Real Madrid à l’âge de 13 ans -Galatasaray était également intéressé- a été prise par le père qui estimait qu’il était trop talentueux pour poursuivre sa formation à Olimpija Ljubljana. Malgré son hostilité envers son ex-mari, Miriam a donné son accord mais elle a pleuré à chaudes larmes quand elle a laissé seul son fils à Madrid et c’est pourquoi elle a pris la décision au bout de quelque temps de déménager elle aussi en Espagne dans son appartement. Elle était le rocher de Luka et elle l’est toujours aujourd’hui qu’il est devenu adulte.

« Honnêtement, je n’ai jamais pensé à son avenir dans le basket-ball parce que, en tant que maman, ce qui était si important pour moi, c’était de le voir heureux et que ses rêves deviennent réalité », a-t-elle déclaré à EuroHoops lors d’une interview. « Je pense aussi que Luka n’a jamais pensé non plus jusqu’où il pourrait aller. Il était juste content de jouer au basket et c’était la chose la plus importante. »

Miriam conduisait chaque jour Luka à l’entraînement, effectuait tous les travaux ménagers, cuisinait et faisait les courses. De temps en temps, elle retournait deux, trois jours à Ljubljana pour faire le point dans son salon de beauté.

À 18 ans, Luka Doncic a remporté l’Euroleague avec le Real Madrid, est devenu le MVP de la saison et du Final Four, et il a été champion d’Europe avec la Slovénie, inclus dans le 5 All-Star du tournoi et après quoi il s’est inscrit à la draft NBA. Les Atlanta Hawks l’ont choisi en troisième position et l’ont immédiatement échangé avec Dallas contre Tray Young. Il a été élu Rookie of the Year en 2019 et cette saison, il a tourné à l’extraordinaire moyenne de 28,7 points, 9,3 rebonds et 8,7 passes, de quoi en faire largement un All-Star à tout juste 21 ans.

Photo: Luka avec son père.

Une embrouille avec le père à propos de contrats avec les agents

Après Madrid, Miriam a suivi son fils dans le Texas. Peu de temps après le déménagement une entourloupe s’est produit entre les deux anciens époux par le biais de plusieurs agents. Luka avait initialement un contrat avec Misko Milicevic, un ami du père. Selon celui-ci c’est Milicevic et Alvaro Tor de l’agence Hoops International qui ont fait de son fils une star au Real Madrid. Mais comme Miriam avait le contrôle de Luka et qu’elle n’avait… aucun bénéfice financier, elle a mis fin au contrat des deux agents pour prendre Bill Duffy de l’agence BDA, qui représente également Goran Dragic. Sasa Doncic a accusé le premier joueur slovène de l’histoire de la NBA, Rasho Nesterovic, d’avoir aidé Miriam Potebin dans le processus de changements d’agents. Après avoir terminé sa carrière, Nesterovic est devenu un fonctionnaire de la Fédération slovène et a acquis les relations nécessaires, y compris à l’étranger.

En juillet 2018, Miriam Poterbin a déposé plainte pour une falsification de signatures dans un contrat obtenu par un certain Charles Briscoe, un agent dont elle ignorait l’existence. L’agent Bill Duffy et Kirk Berger, un conseiller juridique de la NBA, ont mené leur propre enquête. Il s’est avéré que Briscoe était proche de l’agent Slavko Djuric, un ami de Sasa Doncic et qu’il affirmait qu’il avait rencontré les futurs parents de Luca Doncic en Europe et signé un contrat donnant le droit de représenter le joueur. Miriam Poterbin a nié être présente à la réunion et a accusé Sasa Doncic de fraude. Lequel Sasa a qualifié Bill Duffy de « voyou corrompu » qui a subtilisé son fils aux agents qui ont aidé Luka au début de sa carrière au Real -en plus du contrat avec le club de Madrid, Doncic a commencé à travailler avec Nike à l’âge de 15 ans.

Bref une belle embrouille mais iI est clair que Luka a pris le parti de sa mère. Le journal slovène populaire Ekipa («L’équipe»), a écrit que les manoeuvres de Sasa Doncic étaient d’une totale stupidité. Miriam Poterbin en a également pris pour son grade pour avoir voulu se faire des dollars sur le nom de son fils, mais il a été noté dans l’article sa compétence juridique.

A la tête d’un empire commercial naissant

Pour éviter de telles collisions entre ses parents, Luka a officiellement nommé sa mère à la tête de l’empire commercial naissant. La marque Luka LD7 (abréviation de Luka Doncic 7 ; c’est sous ce numéro qu’il a joué au Real Madrid) vend des affiches, des calendriers, de la papeterie pour les écoliers, des articles de sport, ainsi que des vêtements pour hommes, femmes et enfants. Plus de 60% des actions de la société sont détenues par Miriam Poterbin. Elle a développé la première collection pour la marque elle-même, après quoi elle a commencé à attirer des designers. Alors que LD7 travaille sur le marché slovène, il est possible que l’entreprise commence bientôt à conquérir les États-Unis. Le statut de star en NBA de Doncic ne fera que de se renforcer avec le temps.

Les actifs commerciaux de Poterbin ne s’arrêtent pas là. Aux États-Unis, son salon de beauté a ouvert ses portes. Elle a également des parts dans une société immobilière Lumi7 et elle membre du conseil d’administration de la fondation caritative Realisation of Dreams.

L’influence de Miriam Poterbin sur Luka Doncic est largement commentée par les médias slovènes. Elle dirige en fait toutes ses affaires et lui conseille également de « choisir les bonnes personnes » pour la communication. C’est Miriam qui, au nom de Luka, a reçu le prix du meilleur athlète de 2018 en Slovénie. Les tabloïds en Slovénie ne favorisent pas Miriam : ils lancent des ragots à tire-larigot et la critiquent sans cesse pour avoir influencé son fils. Aux États-Unis, la situation est radicalement opposée : personne ne lui reprochera son amour pour Luka. C’est l’une des raisons pour lesquelles Poterbin est partie de son pays.

« Honnêtement, les États-Unis comprennent mieux ma préoccupation pour mon fils. Il me semble que c’est une perception normale. En Slovénie, on dit souvent que je materne trop mon fils. Nous avons une bonne relation avec Luka, je le soutiens aux bons moments. Les Américains l’ont admis. Il prend ses propres décisions. Si nécessaire, je serai toujours là. Parfois, nous discutons de problèmes, mais à la fin, Luka lui-même prend la décision finale. Je peux noter qu’à ce jour, il a toujours fait la bonne chose. Nous avons une bonne relation. Luke a sa propre vie, j’ai la mienne. Cependant, nous nous aidons toujours autant que possible. »

« Maman est très importante pour moi »

Miriam Poterbin profite pleinement de la vie au Texas. Elle est toujours activement engagée dans le fitness, l’aérobic, le jogging, va au sauna et participe également à des semi-marathons.

« Déménager à Dallas a été facile », dit-elle. « Dallas est une ville très européenne. Cela nous a aidés à nous habituer au nouvel environnement et à bien nous y intégrer. Par exemple, à Los Angeles, où j’étais, la situation est différente. Honnêtement, vivre dans de grandes villes comme Los Angeles est très difficile. Dallas a une atmosphère différente, des sensations différentes. C’est une ville très soignée et propre, il n’y a pas de sans-abri dans les rues. Une ville merveilleuse. Il existe bien sûr des différences avec la Slovénie. La cuisine est différente. En Slovénie, nous avons l’habitude d’avoir une cuisine de bonne qualité. Il n’y a pas autant de restauration rapide que je l’imaginais, mais nous savons tous que l’Amérique est célèbre pour cela. Bien que la perception ait changé ces dernières années. Les Américains ont désormais une bien meilleure compréhension de la nutrition. Dallas est connue pour ses soi-disant steakhouses où ils cuisinent de très bonnes viandes. À la maison, je cuisine encore souvent des plats slovènes faits maison » Elle ajoute : « Aux États-Unis, les gens sont très ouverts. Dans l’ascenseur, ils vous demandent : « D’où venez-vous? Vous faites quoi ? Pourquoi êtes-vous ici ? »  Ce qui à première vue semble un peu étrange. Mais avec le temps, on s’habitue à cette ouverture. En Slovénie, presque personne ne vous posera de questions dans l’ascenseur. Quand j’ai commencé à aller à la salle, je me suis immédiatement fait des amis avec des filles. Trois jours plus tard, je suis allé leur rendre visite. L’atmosphère était si décontractée, comme si nous étions familiers depuis des temps immémoriaux. Les Américains sont vraiment très ouverts et amicaux. »

Bien sûr, le statut de star de son fils lui a apporté beaucoup d’opportunités commerciales. Mais qui sait ce que Luka Doncic aurait réalisé si sa mère ne lui avait pas montré un soin extrême dès son plus jeune âge ? Luka est encore un jeune adulte, qui aime sortir avec des amis, les chiens et les jeux vidéo. Sa mère confie par ailleurs avoir noué une excellente relation avec la petite amie de longue date de son fils, le mannequin slovène, Anamaria Goltes.

« Maman est très importante pour moi », assure Luka. « Il est important qu’elle soit ici avec moi. Je m’habitue à une nouvelle vie. Il devrait toujours y avoir quelqu’un pour vous aider. »
Photo: Anamaria Goltes, la petite amie de Luka Doncic.

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« Je suis très heureuses de ces moments où nous luttons et essayons d’aider nos hôpitaux et tous ceux qui ont vraiment besoin d’aide, et nous réussissons à le faire. Nous recherchons des masques et des respirateurs, ce qui n’est pas la chose la plus simple (…) Dans le monde avant le coronavirus, tout allait trop vite, il y avait trop de stress. Je crois que nous sortirons de cette quarantaine avec des valeurs différentes. Beaucoup de gens se rendront compte que les relations comptent vraiment dans la vie. »

La femme qui s’exprime ainsi est Miriam Poterbin dont l’un des signes particuliers est d’être la mère de l’étoile slovène, Luka Doncic. Elle a d’ailleurs aussi donné des nouvelles de son fiston aux médias de son pays :

« C’est vraiment difficile pour Luka car alors que vous avez un rythme élevé pendant plusieurs mois, vous êtes soudainement enfermé derrière quatre murs. Pourtant, il est également conscient de l’importance de s’y tenir. C’est encore plus difficile pour lui car il doit être et rester dans une telle situation loin de chez lui. »

Avec Luka à Madrid

Miriam Poterbin est une cosmétologue, entrepreneure, ancienne danseuse et mannequin slovène. Son fils Luka a d’ailleurs suivi des cours de danse à la maternelle. La première apparition de Miriam dans les médias remonte à 1993 lorsqu’elle a participé à l’élection de Miss Slovénie. A 45 ans, c’est une femme superbe et en la voyant au bras de son fils le jour de sa draft, l’intérieur actuel du Miami Heat Andre Iguodala n’avait pas pu s’empêcher d’écrire dans un tweet : « la maman est pas mal du tout ! »

Miriam a étudié les métiers de coiffeuse et de cosmétologue et elle est diplômé de la Graduate School of Management de Ljubljana. Pendant un certain temps, elle a dirigé son propre salon de beauté et de coiffure à Ljubljana. Quelques années plus tard, elle a commencé une liaison avec le basketteur slovène Sasa Doncic, qui a joué pour l’équipe nationale U-16 à l’Euro 1991, et dans différents clubs européens dont 6 matches sans saveur (4,8 points en moyenne) à l’ALM Evreux en 2002. Sasa et Miriam se sont mariés en 1999, année de naissance de Luka qui a hérité plus tard de la taille et du coffre de son père, qui lui aussi fait un peu plus de deux mètres. Le mariage a été rompu en 2008 lorsque Luka avait 9 ans. La principale raison évoquée par les tabloïds slovènes est l’infidélité régulière de Sasa. Celui-ci a fait ensuite une carrière d’entraîneur tout en étant en couple avec un mannequin Nikolina Dragicevic beaucoup plus jeune, et qui lui a donné une fille, ce qui a fait les choux gras de la même presse people slovène.

Miriam a obtenu le droit de garde de Luka et celui-ci a perdu

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