Christophe Lasvigne est le successeur d'Olivier Klotz à la présidence de la SIG Strasbourg. Il reconnait prendre le poste de pilotage dans un moment délicat pour le club alsacien.
Christophe Lasvigne se définit comme un fervent surpporter de la SIG depuis vingt-sept ans et il effectue régulièrement des déplacements pour la suivre à l'extérieur. A la question des DNA de savoir pourquoi il est arrivé à ce poste, il répond avec franchise :
"Il y a une crise qui a sans doute commencé au mois de janvier. Elle s'est prolongée cet été. La SIG est un club qui perd de l'argent, 400 000 euros pour la saison passée, qui est sous la surveillance de la DNCCG, ce qui engendre des problèmes sportifs en matière de recrutement. Le processus qui a abouti à l'élection de mon préalable a conduit certains actionnaires et sponsors à remettre en question leur engagement. Même si je suis proche de Christophe Schalk ( le président de SIG et Entreprises qui regroupe les actionnaires et du conseil de surveillance qui a élu Christophe Lasvigne vendredi ), j'ai une certaine virginité par rapport à ce qui s'est passé ces derniers mois. Je n'étais ni d'un camp, ni de l'autre. J'ai de la légitimité liée à la quasi-unanimité apparue au conseil de surveillance vendredi. Je veux qu'il y ait de l'unité, de la confiance et de la cohésion autour de la SIG."
Malgré les problèmes financiers, Christophe Lasvigne se veut serein.
"Des personnalités comme Laurent Freysz (le directeur général) et Nicola Alberani (le manager général) ont prouvé leurs compétences. Et puis les débuts de l’équipe sont encourageants cette saison. L’ambiance du Rhenus face à Monaco, c’était impressionnant. On a un coach, Massimo Cancellieri, qui correspond parfaitement aux valeurs de la SIG. Il n’y a pas de star comme on a pu en avoir dans le passé. Les joueurs se passent la balle, expriment l’envie de se battre ensemble. C’est une équipe qui donnera du plaisir."