Mercredi 22 janvier, le président du club de l’AEK Athènes, vainqueur de la BCL en 2018, a commenté à la radio Sport FM en Grèce l’annonce du partenariat signé entre le groupe américain d’investisseurs spécialisés dans le sport et les médias GCBH LP et la FIBA mis en place pour booster la Basketball Champions League.
« C’est le début d’une petite révolution. C’est le début de la fin pour le schisme qui a existé dans le basket européen pendant de nombreuses années. C’est un développement très positif. Ce qui rend ce partenariat différent c’est qu’il y a une privatisation partielle de la BCL car l’investisseur a reçu une part substantielle du capital. Je ne crois pas qu’il existe un cas précédent où la FIBA avait ainsi donné à des investisseurs privés un accès au capital d’une compétition. Si on se projette à deux ou trois ans, les revenus pourraient être augmentés considérablement. »
Le vainqueur de la BCL touche, depuis la création de la compétition, un million de dollars. Ce montant peut-il doubler rapidement, comme l’indique le président de l’AEK ? Ce qui rendrait la compétition d’autant plus attractive (450 000 dollars pour le vainqueur de l’EuroCup en 2018).
« L’investisseur amène de l’argent, donc il va vouloir faire des bénéfices et il va aussi avoir les capacités d’amener d’autres investisseurs et de booster la ligue. La BCL respecte les principes de toutes les ligues nationales. Donc, il va également y avoir un boost pour les ligues nationales aussi. »