Le coach du Barça, Sarunas Jasikevicius, a partagé son point de vue sur plusieurs sujets dans une vidéo réalisée par le site web de la ligue ACB, notamment sur la guerre en Ukraine.
« Il faut penser au fait qu’il y a une guerre très proche, déclare t-il. Des gens meurent à cause d’un régime qui ne peut pas être maintenu. Si les Russes réussissent dans leur entreprise, nous devons nous demander ce qui se passera ensuite. Nous, les Lituaniens, étant si proches, en avons peur, car nous sommes un petit pays. Mais les Espagnols doivent aussi comprendre cela, car la guerre est assez proche, contrairement à ce qu’ils pensent. »
L’invasion de l’Ukraine par l’armée de Poutine n’a pas vraiment surpris les Lituaniens. Depuis des années, l’État balte qui partage une frontière avec la Russie par l’intermédiaire de son enclave de Kaliningrad, tirait la sonnette d’alarme au sein de l’Union Européenne sur le danger que représente Vladimir Poutine.
Le coach du Barça a également parlé de la pression et du stress vécus dans son travail :
« Quand les gens disent que les coaches n’apportent pas de travail à la maison, ils mentent parce que ce n’est pas possible. Nous vivons le basket toute notre vie, nous générons beaucoup de stress, beaucoup d’émotions. Je n’ai pas de bouton pour l’éteindre. Je voudrais l’avoir, mais je ne l’ai pas. Mais à la maison j’ai une femme qui comprend, j’ai des enfants qui comprennent peut-être moins, mais ils comprennent quand leur papa perd. C’est la vie. »
Il a également parlé de ses méthodes de coaching parfois remises en question.
« C’est difficile de changer. Si l’entraînement est mauvais, il y a des étincelles et ensuite il faut être plus pointu pour que les joueurs réagissent et se donnent à nouveau à 100 %. Je n’essaie pas d’être bon ou mauvais. Mais si tout se passe bien, je serai la personne la plus heureuse. »
