"Monaco est devenu un nom respecté et attractif dans le basket européen, estime t-il. Les salles se remplissent lorsque nous nous déplaçons. Notre objectif est désormais de renforcer la marque Roca Team. L’AS Monaco crée un sentiment de communauté. Le club a développé une base de fans fidèles. C’est important pour le long terme. Cela arrive à un moment où le basket français est en plein essor. Monaco est parfaitement placé pour mener cette croissance."
Alekszej Fedoricsev assure donc que son club navigue en aux calmes.
J’entends ces rumeurs depuis longtemps, mais je peux promettre et garantir que la Roca Team est dans une position stable. Nous avons réalisé des investissements substantiels pour assurer la compétitivité du club, tant sur le terrain qu’en dehors. Comme toute organisation, nous pouvons rencontrer des défis, mais nous avons établi une base solide qui nous permet d’avancer en toute confiance. Nous restons concentrés sur la durabilité et la croissance à long terme.
C'est du côté de FedCom Media et de la plateforme Skweek dont il est également propriétaire que les sonnettes d'alarme ont été tirées plusieurs fois, notamment par Tony Parker, le président de l'ASVEL, dont Skweek est le sponsor, et qui dans L'Equipe, a déclaré : ‘‘Le problème avec Skweek, c’est qu’il ne paie pas. S’il payait en temps et en heure, il y aurait zéro problème. Là, ça me met de la pression au quotidien, sur la trésorerie’’.
"Le fait est que j’ai toujours soutenu Tony et son projet parce que je pensais qu’il ajoutait de la valeur à l’ensemble de l’écosystème du basket-ball. Mon objectif était et reste axé sur la croissance globale de la ligue. Oui, il est vrai que Skweek a été confronté à des retards de paiement initiaux. Cependant, l’ASVEL a désormais reçu près de trois fois plus de revenus grâce à cet accord qu’aucun club de basket français n’a jamais gagné grâce au sponsoring de maillots. J’invite l’ASVEL à consulter ses relevés bancaires, qui confirmeront que l’opération Skweek a été l’une des opérations marketing les plus réussies de l’histoire du club voire de celle du basket français (...) Certains diront peut-être que je renforce un concurrent direct, mais cette perspective est à courte vue. Pourquoi ? Parce que favoriser des rivalités plus fortes élève la ligue dans son ensemble. Pour stimuler une croissance durable, nous avons besoin de plus de locomotives. C’est ce qui compte vraiment pour l’avenir du basket."
