Interrogé par Eurohoops, Vincent Poirier a tout d'abord indiqué pourquoi il a souhaité rejoindre l'équipe turque d'Anadolu Efes :
« L'Efes m'a offert l'opportunité d'être un joueur plus important que je ne l'étais à Madrid. Je dis ça en termes de temps et d'impact que j'aurai sur le jeu. L'Efes est une équipe avec de grands objectifs, qui essaie de revenir au niveau du Final Four et de gagner l'Euroleague. Il y a aussi des joueurs ici qui savent comment être un champion, qui ont remporté le championnat deux fois (2021 et 2022). L'Efes était donc un excellent choix pour moi pour aller jouer au basket. Je vais être honnête avec vous, j'étais vraiment mal à l'aise après certains matchs à Madrid. Je voulais avoir plus d'opportunités et montrer que je pouvais faire mieux. J'ai donc relevé un nouveau défi. Ce ne sera pas facile, mais je n'ai pas peur, j'ai déjà changé d'équipe auparavant. »
Mais ce qui retient particulièrement l'attention dans l'interview de l'international, c'est son avis sur la G-League. Cela fait suite à la victoire d'Unicaja Malaga en finale de la Coupe intercontinentale sur la NBA G League United, 75-60.
« Malaga n'est même pas une équipe d'Euroleague, mais ils ont battu la meilleure équipe de la G League. Je ne pense pas que la G League soit une vraie ligue. Je connais beaucoup de joueurs qui ne sont pas prêts à quitter l'Amérique pour aller sur un autre continent, je ne pense pas que jouer là-bas montre le vrai niveau de ces joueurs ». Il complète son jugement : « Bien sûr, je ne sais pas ce qui est le plus important pour la NBA, la G-League ou l'Euroleague. Mais je pense que la G League est probablement du même niveau que la deuxième division française ou quelque chose comme ça. Sans vouloir manquer de respect, c'est comme ça, j'y ai joué aussi. Je connais des joueurs qui sont allés en Europe et qui étaient bien meilleurs quand ils jouaient en G-League. Il y a un peu de tout là-bas. »
