Aujourd’hui président de la fédération serbe, Predrag Danilovic, 49 ans, est revenu pour la Gazzetta dello Sport sur le derby de Bologne, Virtus-Fortitudo, qui a eu lieu ce week-end, sachant qu’il a porté le maillot blanc et noir de la Virtus de 1992 à 1995 et de 1997 à 2000. Danilovic a remporté 18 fois ce derby pour 11 défaites.
« Ce duel a toujours été une histoire en soi. Nous n’étions pas des ennemis, juste des rivaux sportifs surexcités qui se respectaient toujours pleinement. C’était agréable d’être partie prenante de ces matchs. Ils nous ont tous aidés à devenir de meilleurs joueurs. J’ai été principalement influencé par mes entraîneurs et mes coéquipiers, ainsi que par les grands duels entre Carlton Myers et moi. »
Predrag Danilovic est formel:
« Le derby de Bologne est beaucoup plus passionné que celui de Belgrade entre l’Etoile Rouge et le Partizan. A Bologne, absolument toute la ville vit pour le basket et pour ce match. »
Danilovic fait rejaillir quelques souvenirs:
« Je n’oublierai jamais une victoire 2-0 en playoffs. Cette même année, nous avons remporté l’Euroleague.
Le Serbe se souvient aussi d’un match en 1998 où il a marqué un trois-points avec une faute en bonus.
« Même aujourd’hui, je ne comprends pas pourquoi ce gars a fait une faute, pourquoi il était à côté de moi. Mon fils a regardé le match sur YouTube. J’essaie de lui expliquer la situation, mais je n’y parviens pas. »
Il conclue:
« Il est bon de se souvenir de ces moments, mais Ginobili et Danilovic sont partis de Bologne il y a 20 ans. C’est une nouvelle époque, c’est le temps de Milos Teodosic. C’est un grand joueur et je suis sûr que les fans de Virtus l’adoreront. »
