L’ancien joueur étoile de la Yougoslavie, devenu président de la fédération de basket-ball de la Serbie, Predrag Danilovic, estime qu’il ne faut pas être impatient avec l’équipe nationale féminine, qui a vu plusieurs de ses cadres partir à la retraite.
La Serbie accueille, à Belgrade, deux groupes du Tournoi de Qualification à la Coupe du monde féminine, ce après avoir été l’hôte du Championnat d’Europe féminin 2019, et d’un groupe du TQO masculin 2021.
« Je remercie la FIBA pour la confiance qu’elle nous témoigne, je pense que nous l’avons amplement justifiée à plusieurs reprises. Tous les basketteurs sont toujours heureux de venir en Serbie et à Belgrade, car ils savent qu’ils seront accueillis à bras ouverts et qu’ils en garderont les meilleurs souvenirs. À cette occasion, je voudrais également remercier l’État pour l’énorme soutien dont bénéficie le basket-ball, sans lequel nous ne serions pas en mesure d’organiser ce tournoi, » a t-il commenté.
La Serbie va se présenter aujourd’hui, pour la première fois, face à la Corée, sans Sonja Vasić et Jelena Milovanović-Brooks, et Danilovic recommande l’indulgence :
« Le temps est un facteur important dans le sport. Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que les filles obtiennent des résultats immédiats comme leurs prédécesseurs, mais sachant à quel point Marina Maljković travaille avec minutie et dévouement, je sais qu’un jour les fruits de ce travail viendront. J’espère que nous gagnerons une place en Coupe du monde, car cette compétition est extrêmement importante pour les joueuses qui viennent acquérir une expérience de jeu au plus haut niveau. »