Quel meilleur cadeau que fêter son 32e anniversaire par une victoire ? Battu à Munich ce vendredi (84-80) puis deux jours plus tard en championnat grec lors du derby des ennemis éternels contre le Panathinaïkos (71-78), l’Olympiakos d'Evan Fournier a réagi lors du choc de la 6e journée d’Euroleague. Dans un remake de la finale 2023, qui avait vu le Real Madrid crucifier les Grecs sur un game winner de Sergio Llull, les Reds ont affiché une belle aggressivité (79-69) et de la rigueur (24 passes décisives, 10 balles perdues). Ce qui permet aux hommes de Bartzokas de rééquilibrer leur bilan (3-3) et revenir dans le top 10 au classement.
Malgré une certaine maladresse (10 points à 4/15 aux tirs dont 2/9 à 3-points en 28 minutes), Evan Fournier a réalisé un match complet avec de l’activité offensive (5 rebonds, 2 passes décisives, 4 fautes provoquées et 2 pertes de balles) et surtout défensive (1 interception et un impact certain au-delà des stats). A l’image de son énergie déployée à défendre sur Facundo Campazzo (7 points à 1/5 aux tirs, 10 passes), contre lequel l’ancien NBAer garde visiblement encore un souvenir amer de la défaite contre l’Argentine en demi-finale de la Coupe du monde 2019 (66-80)...
Evan, vous avez fêté vos 32 ans sur une belle victoire contre le Real (79-69)…
« Oui, c’était cool. C'était notre match le plus intéressant (de la saison), contre une belle équipe. Nous sommes restés unis. Il y avait vraiment un beau public. Globalement, c'est le match le plus cohérent qu’on ait fait. En attaque, en défense, en termes de principes, il y avait moins d’erreurs. Sur nos deux autres victoires en Euroleague, on n’arrive pas à jouer comme ça donc c'est très bien. (...) Je n’aime pas le mot urgence… mais je suis content qu’on ait gagné.
Le public vous a porté ce soir…