Leïla, la victoire contre l’Allemagne (84-71) était pleine de maîtrise…
“Oui. Le plan, c’était de courir et de retrouver notre jeu des deux premiers matches, c’est-à-dire se partager la balle, être dans le jeu rapide, contenir leurs qualités offensives aussi. On s’est recentrées en défense. Après, on trouve des ballons pour relancer, on se met dans l’énergie et ça déroule.
Votre rôle a été de vous occuper de la ligne arrière avec Alexis Peterson…
“On n’a pas lâché Peterson, effectivement. On est trois meneuses et on termine à 14 fautes, il n’y en restait qu’une à donner. En tant que meneuses, on sait que Peterson est une très bonne joueuse, qu’avoir quelqu’un dans ses pattes qui te touche, qui te met des coups, c’est forcément agaçant - surtout que ça ne siffle pas beaucoup. C’était un truc qu’on s’était mis en tête, entre nous trois, pour casser les dents et ralentir le jeu de l’Allemagne. Au-delà de Peterson, il y avait aussi (Satou) Sabally. C’était une équipe avec de fortes individualités.Tout le monde avait du boulot en défense aujourd’hui, de la meneuse au poste 5. Tout le monde a fait le boulot et le résultat est là.
Etes-vous surprise par l’apport offensif de Marine Johannès ?
Non. Franchement, ça ajoute de la folie. Quand c’est un peu plus compliqué et qu’elle marque un 3-points, disons que ça redonne du coeur à tout le monde, pour le public comme pour nous. 24 points, ça fait plaisir, forcément.