L’équipe de France a réalisé le grand chelem au Tournoi de Toulouse et battu l’Italie pour la cinquième fois de suite (88-63). Vingt-cinq points, c’est le plus gros écart depuis un match d’anthologie en 2003 à Lulea.
Remis de ses petits soucis aux adducteurs, Evan Fournier était introduit dans le cinq de départ et a tout de suite rassuré sur son état de santé (17 points au final). Mise en miettes la veille par la Belgique, l’Italie attaquait le match férocement avec un Paul Biligha dynamique et deux trois-points de Nicolo Melli, l’intérieur de Bamberg qui passe au Fenerbahçe. Léo Westermann et Kim Tillie étaient rapidement mis en jeu puis, dans une deuxième vague, Louis Labeyrie et Axel Toupane; Vincent Collet voulait avoir une idée définitive sur l’utilité de les emmener en Finlande. Les Français avaient quand même encaissé beaucoup de points en un quart-temps, 27.
Sur le bord de touche, Ettore Messina, le coach italien était nerveux même si ses joueurs étaient beaucoup plus concernés que lors des deux matches précédents. L’arrière-ailier des Hawks, Marco Belinelli plantait deux paniers du bout de la terre comme il en a le secret. Seulement en face, Thomas Heurtel (4 passes) était très créatif et Joffrey Lauvergne faisait preuve d’une activité débordante face à un jeu intérieur italien faible: 15 points à 4/5 aux shoots ! 47-41 à la mi-temps pour les Bleus qui avaient converti 55% de leurs shoots.
Seul Yakuba Ouattara n’était pas entré en jeu au cours de cette première mi-temps, ce qui était évidemment un signe fort et négatif pour lui en ce qui concerne la suite des événements. L’ancien Monégasque aura droit à une poignée de secondes en toute fin de match.
Vincent Poirier confirme
Avec une meilleure adresse à trois-points, les Français auraient déjà pris le large mais le cap des dix points d’écart (59-48) était tout de même franchi à la 26e minute. On revoyait Evan Fournier dans la lumière et sur une alley oop entre Nando De Colo et Vincent Poirier le score montait à 64-48. Imaginé sur le papier, le talent offensif des Bleus se concrétisait sur le terrain. 71-53 après trente minutes. Et Vincent Poirier (8 points et 3 rebonds en 13′), il y a deux ans encore au Centre Fédéral, était franchement épatant. Plus aucun doute sur sa sélection à l’Euro.
La marge se maintenait autour de la vingtaine de points et grimpait même en fin de match. L’Italie ne devrait pas nourrir trop d’ambitions pour cet Euro et si Marco Belinelli (15 points) a fait le job, le vainqueur de l’Euroleague Luigi Datome (2/12) n’a pas été digne de sa réputation.
Reste à l’équipe de France un dernier match de préparation le dimanche 27 à Berlin contre l’Allemagne, une ultime occasion de présenter l’équipe type avec Antoine Diot et Kevin Seraphin. Elle débutera l’EuroBasket le jeudi 31 face à la Finlande.
La boxscore est ici.
Les statistiques cumulées des Bleus en préparation sont ici.
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Photo : FFBB.