C’est dans sa configuration pour l’EuroBasket -sans donc Marine Fauthoux et Aby Gaye- que l’équipe de France a abordé ce deuxième match de préparation, à la suite, face à l’Italie. Une équipe d’Italie, toujours sans sa star Cecilia Zandalasini, mais qui possède une génération bien plus forte que les précédentes. Si les Françaises se sont largement imposées (70-53), contrairement à la veille (69-61 après prolongations), les Italiennes ont montré qu’elles sont hyperactives, qu’elles ne se relâchent jamais, et elles ont réussi 13 interceptions et à chiper en plus des ballons sous le panneau français dès que c’était possible.
C’est grâce à sa défense bétonnée et à une participation générale (5 joueuses à plus de 10 d’évaluation avec Endy Miyem meilleure marqueuse avec 14 points) que les Bleues ont fait la différence. Leurs 25 balles perdues prouvent qu’elles ont encore une belle marge de progression !
Les défenses étaient d’emblée très dures des deux côtés, mais les Bleues souffraient d’un problème à la finition et de balles perdues parfois totalement stupides (8 dans le premier quart-temps contre 1 seule à leurs adversaires). Les Italiennes fermaient le jeu à l’intérieur, notamment en trappant parfaitement Sandrine Gruda et leurs arrières étaient agressives à souhait. En attaque, elles captaient 9 rebonds en 20 minutes, mais en revanche, elles gâchaient les munitions (10/36 aux tirs, soit 27%) et le score évoluait peu (11-13 après un quart-temps) et il fallut deux trois-points de Marine Johannes pour que la France retourne aux vestiaires avec un avantage flatteur de 7 points (35-28).
C’est leur maladresse, dont un horrible 3/27 à trois-points, y compris sur des shoots ouverts, qui a coûté cher aux Italiennes, qui ont été larguées en début de deuxième mi-temps alors que les Françaises multipliaient les bons mouvements offensifs (45-30). Mais ensuite, on a assisté à un sursaut italien, alors que les Bleues s’étaient un peu endormies (45-39) avant cette fois de s’envoler pour de bon.
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Photo: Sarah Michel (FFBB)