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Fos Provence Basket : Jamais deux sans Pro A ?
Le club provençal a réussi un exploit peu commun : terminer à deux reprises à la deuxième place du championnat lors des deux dernières saisons. Battus au stade des demi-finales par Le Portel en 2016 puis Nantes en 2017, les Fosséens n’ont pas réussi à tirer profit de l’avantage du terrain pour voir la Pro A, ce qui sera à nouveau l’objectif en 2017-2018. Pour parvenir à ses fins Rémi Giuitta, qui entame sa 14e saison à la tête de l’équipe provençale, a bâti une formation très compétitive malgré de nombreux changements (départs d’Akono, Maille, Broussard, Desroses, Obasohan, Vébobe). Avec Tariq Kirksay, Edouard Choquet est l’autre belle prise de l’été. Champion de France 2016 avec l’Asvel, l’ex meneur de jeu de Châlons-Reims révélé à Fos-sur-Mer entre 2011 et 2015 revient dans son club de cœur pour l’aider à franchir cette ultime marche. A noter que si Kirksay venait à obtenir le statut de JFL, Fos Provence Basket pourrait encore recruter deux NJFL pour se renforcer en cours de saison.
Effectif :Edouard Choquet, Xavier Gaillou, Yannis Mzala, Charles-Noé Abouo, Abdoulaye Mbaye, Tariq Kirksay, Pierre Pelos, Sullivan Hernandez, Jaraun Burrows, Mamadou Dia, Bodian Massa
Coach : Rémi Giuitta Assistant : Jean-Philippe Besson
Le cinq majeur probable : Edouard Choquet – Charles Abouo – « Tariq Kirksay » – Pierre Pelos – Jaraun Burrows
Le joueur à suivre : Tariq Kirksay
Comme l’ont été les passages de Sacha Giffa (Fos-sur-Mer), Michel Morandais, (Châlons-Reims) ou encore la brève expérience de Boris Diaw (Bordeaux) durant le lock-out, le retour de l’international français, dix ans après son départ de Nancy, devait être l’un des événements de cette rentrée en Pro B et avait, en toute logique, attiré l’intérêt de BasketEurope.com. Mais à 38 ans, le Globe trotter se retrouve dans une drôle d’impasse. La raison ? Le refus de la ligue Nationale de Basket puis de la chambre d’appel de la Fédération Française de Basket-Ball de lui accorder par dérogation un statut de JFL.
Après plus d’un mois et demi de procédures qui a perturbé la préparation du joueur, la chambre d’appel a signifié son refus au club de Fos Provence Basket qui nourrissait pourtant de bons espoirs au vu des autres dérogations accordées et notamment du parcours de Tariq Kirksay qui compte 29 sélections en Equipe de France et un EuroBasket sous le maillot bleu, en 2007. Mais à la différence de l’Espagne et d’autres championnats étrangers (dans lesquels Tariq Kirksay est reconnu comme un joueur français), les sélections en équipe nationale ne légitimeraient en aucun cas une demande de dérogation. A l’heure qu’il est, Fos Provence Basket ne peut donc pas aligner sa recrue, comme ce fut le cas en Leaders Cup, sinon celle-ci serait de facto considérée comme NJFL (selon le règlement). Une bien triste nouvelle pour tous les amoureux du basket et de ce championnat qui se réjouissaient d’accueillir un tel joueur. Reste à espérer que la situation soit réglée rapidement. Tariq Kirksay et le club qui envisageraient d’autres recours, vont s’exprimer très prochainement sur cette situation.
L’arrivée de Tariq Kirksay d’un point de vue sportif, par son coach, Rémi Giuita :
« C’est une belle opportunité qui s’est présenté à nous. Nos premières discussions ont été très constructives. Il était sensible à l’idée de revenir en France, on le sentait intéressé par notre projet dans toute sa dimension, et ça a vite accroché. Même s’il a gagné la Ligue des Champions après y avoir largement contribué, il n’a pas dénigré la Pro B. Tout au long de sa carrière, Tariq a été un joueur de challenges et celui l’intéressait particulièrement. Il va apporter énormément à l’équipe, en sérénité, en stabilité et en justesse dans dans le jeu afin de permettre au collectif d’être meilleur. A titre individuel aussi, il devrait amener tout ce qu’on attend d’un joueur « All around » : des points, des passes, des rebonds. Ca reste un joueur précieux, de haut-niveau, à la mentalité exceptionnelle, aussi bien dans sa simplicité au quotidien que dans sa communication avec les autres ».
Les objectifs du club, par Rémi Giuitta :
« Les Playoffs restent l’objectif numéro 1. Les prétendants seront nombreux cette année encore, au vu des effectifs et des grosses écuries qui sont descendues. Il y aura beaucoup de clubs armés pour jouer le haut de tableau. On se doit de garder les pieds sur terre même si est ambitieux et qu’on veut réaliser une grande saison. On s’est habitué à jouer les Playoffs chaque saison, c’est presque devenu la norme. Mais, sans vouloir se cacher, il y a beaucoup d’équipes qui visent le top 5, entre les relégués, les habitués de la première partie comme Lille, Nantes et d’autres et les clubs qui remontent en puissance comme Denain, Roanne ou Vichy, ça fera forcément des déçus. J’espère qu’on n’en fera pas partie. On est ambitieux, mais raisonné aussi par la qualité de ce championnat qui sera encore très relevé ».
Lille Métropole Basket Club : une nouvelle aventure
Troisième de la saison régulière (éliminé au premier tour des Playoffs par Evreux), le LMBC aurait pu être la belle surprise de la saison dernière. Après avoir construit durablement avec Neno Asceric, Lille avait composé un effectif homogène et talentueux emmené par les Américains Deonte Burton et DeQuan Jones, l’emblématique 3-4 Jean-Victor Traoré (auteur de sa meilleure saison en carrière en Pro B) et le rugueux poste 5 Junior M’Bida (arrivé en cours d’année). Malgré cette saison aboutie, la formation nordiste a considérablement renouvelé son effectif. Neno Asceric s’étant rapidement engagé avec Nantes en fin de saison dernière, c’est Jean-Marc Dupraz (champion de France de Pro A 2014 avec Limoges) qui a été nommé pour poursuivre l’action insufflée par le coach autrichien. Si le groupe a pas mal changé, le talent et l’ambition seront toujours au rendez-vous au Palais Saint-Sauveur tant l’équipe présente des garanties à tous les niveaux: un meneur de haut niveau, des JFL qui semblent avoir déjà pris la mesure de la division, un jeune pari avec le prometteur Charles Gaillou, prêté par l’Asvel, un arrière espagnol doté d’une grosse expérience, et une raquette titulaire US fiable.
Le bâtisseur Dupraz, qui s’est engagé pour deux saisons, dispose là de quoi nourrir des ambitions même si les quatre premiers matchs de Leader’s Cup ont montré qu’il restait des ajustements à faire. Le LMBC en a déjà fait un en remplaçant Mihailo Sekulovic par Cory Remekun au poste 5, un intérieur qui va apporter davantage de densité physique.
Effectif : Maurice Acker, Marcos Suka-Umu Martin, Alexis Desespringalle, Florent Tortosa, Charles Gaillou, Rakeem Buckles, Stéphane Gombauld, Cory Remekun, Nicolas Taccoen
Coach : Jean-Marc Dupraz Assistant : Maxime Bezin
Le cinq majeur probable : Maurice Acker – Marcos Suka-Umu Martin – Florent Tortosa – Rakeem Buckles – Cory Remekun
Les objectifs du club, par Jean-Marc Dupraz (via La Voix Du Nord:
« Avec le président qui a des ambitions de Pro A à moyen terme en effet, on s’est parlé de deux ou trois ans. Mais, il a aussi reconnu, et on en était d’accord, qu’il y a encore beaucoup de choses à développer au sein du club pour y arriver. Je suis venu là pour relever aussi ce challenge-là et aider le club à se structurer, se développer, avec mon expérience. Il va falloir mener les deux de front. (…) Ce qui intéressait aussi le président dans mon parcours, c’était justement ça:développer un club. Je l’ai déjà fait, à Paris par exemple. Quand j’ai repris l’équipe, elle n’était pas très bien, en Pro B. On est remonté en Pro A, on a développé des choses. Avoir des résultats avec des moyens relatifs, pas forcément les plus gros, je l’ai fait aussi avec Limoges. L’année où on est champion, on n’a pas le plus gros budget ni la plus grosse équipe. Maintenant, il y a du travail à faire, beaucoup de choses à développer. »
Le joueur à suivre : Maurice Acker
Les meneurs de grand talent seront légions cette saison, et le joueur de poche Maurice Acker en fait indéniablement partie. Étincelant en Pro B à Denain en 2013-2014 (17 pts, 4,3pds, 16 d’éval par match) puis à Hyères-Toulon l’année de la montée (2015-2016), le récent trentenaire sort d’un premier exercice en Pro A mitigé alors qu’il est revenu à la rescousse dans le Var en cours de saison (8,2pts, 2,6pds par match). Pour son retour dans l’antichambre, le meneur américain devrait retrouver ses standards comme il l’a rapidement démontré en phase de groupes de la Leader’s Cup (21,6 pts en moyenne sur les trois premiers matchs)
« Il nous fallait une valeur sure, avait déclaré son coach Jean-Marc Dupraz à son arrivée sur le site officiel du club. « Je voulais mettre les moyens sur ce poste de meneur. Il était demandé ailleurs et il vient chez nous, c’est une bonne nouvelle. Avec Maurice, on a un meneur qui connaît la division et qui va apporter son expérience sur ce poste-là. Son profil correspond bien à ce que je veux mettre en place. C’est un bon organisateur de jeu et il a notamment un shoot extérieur fiable. De plus, les expériences à Denain, à Hyères-Toulon se sont bien déroulées et il a vécu une montée. C’est un garçon qui a bon caractère, un bon coéquipier. On a des certitudes avec un joueur comme lui »
Les meilleures actions de Maurice Acker en 2016-2017 avec le HTV (Pro A)
Charleville-Mézières : du retard à l’allumage
Avec un groupe de qualité et une colonne vertébrale 1-3-5 ultra compétitive (Hermannsson-Brown-Koné), l’Etoile a vécu une saison de rêve en 2016-2017 (5e de la saison régulière, 19v-15d, sorti au premier tour avec Hermannsson sur une jambe). Mais le retour à la réalité ne s’annonce pas si évident cette année, au moment où le club carolo désormais coaché par Alex Casimiri (ex Tarbes-Lourdes, N1) s’apprête à débuter le championnat avec plusieurs inconnues. En effet, après avoir dû remercier l’intérieur expérimenté Wesley Wilkinson, pas encore remis physiquement, la formation ardennaise s’est résolue à changer encore son effectif après la série de quatre défaites en Leader’s Cup. Ainsi, le fils du mythique Ron Anderson (Ron Anderson Jr), ainsi que Stefan Nikolic ont sans doute joué leur dernier match avec Charleville-Mézières. A leur place, les arrivées du meneur US Khallid Hart et de l’ailier bahaméen Michael Carey et ont été officialisées au lendemain d’un nouveau revers à la maison contre Nancy. Pour des raisons administratives, Carey pourrait toutefois patienter une semaine de plus avant de débuter sous ses nouvelles couleurs.
Avec ces deux arrivées tardives, il faudra donc repartir quasiment de zéro en terme d’alchimie collective. Pas le meilleur des plans alors que les coéquipiers de Séraphin Saumont vont débuter la saison par deux déplacements : à Saint-Chamond ce vendredi puis à Aix-Maurienne avant la réception d’un gros poisson le 27 octobre prochain, Fos-sur-Mer, où Alex Casimiri a notamment été assistant coach de Rémi Giuitta en N1.
Effectif : Khallid Hart, Alexandre Moisy, Darius Tarvydas, Corentin Carne, Steven Ricard, Lucas Dussoulier, Michael Carey, Alexis Auburtin, Seraphin Saumont, Darel Poirier, Dom Morris
Coach : Alex Casimiri Assistant : Frédéric Jaudon
Le cinq majeur probable : Khallid Hart – Darius Tarvydas – Michael Carey – Seraphin Saumont – Dom Morris
Le joueur à suivre : Khallid Hart
Succéder à Martin Hermannsson dans le cœur des supporters carolos, telle sera la lourde mission de ce jeune meneur US de 22 ans qui présente un beau parcours de quatre ans aux Red Foxes de Marist College (NCAA I). « Les gens du club le comparent plus à Akeem Williams (Aix-Maurienne), qui a joué ici pendant deux ans, dans le style, la musculature, et la façon de jouer », corrige Alex Casimiri. « C’est un joueur de percussion mais qui est aussi capable de shooter. Je découvre un joueur assez intelligent, qui connaît bien le basket et qui a été bien formé à lire le jeu. Il a bien tourné en Université, et joue aussi avec les Iles Vierges ». Sa saison de rookie sera suivie de près. Son tandem avec Alexandre Moisy à la mène formera le plus jeune duo de Pro B au poste 1.
Les meilleures actions de Khallid Hart avec Marist College
Les objectifs du club, par Alex Casimiri :
« Le recrutement a été assez laborieux puisqu’il n’est toujours pas finie. Ça a été une période pénible, pas facile. On a trouvé nos quatre joueurs de moins de 23 ans, et on est très content du recrutement à ce niveau. Mais le reste, c’est compliqué, on ne pense qu’à ça depuis que la Leader’s Cup est terminée. Les quatre dernières saisons, le club jouait le maintien. La qualification aux derniers Playoffs a ouvert l’appétit du club qui espère retrouver les Playoffs dès cette année. Ça me paraît difficile dans cette division assez homogène dans lequel on fait partie des petits budgets. Mais on se présentera avec de l’ambition, et l’envie de donner le meilleur. »
Nantes Basket Hermine : un effectif assez riche pour viser haut
Laurence Ekperigin (Photo: FIBA Europe)
De retour au premier plan au fil des années avec Franck Collineau comme coach, le club le plus fidèle de Pro B (en deuxième division depuis 1995) a récolté les fruits d’un travail de longue haleine en fin de saison dernière avec une campagne de Playoffs extraordinaire sous les ordres de Jean-Babptiste Lecrosnier. 6e à l’issue de la saison régulière, l’Hermine a successivement éliminé deux des favoris pour la victoire finale, Charleville-Mézières et Fos-sur-Mer avant d’échouer en finale non sans avoir tout donné contre Boulazac (défaite en trois manches). Après de tels moments d’extase et un complexe Mangin-Beaulieu qui a vibré comme jamais, le retour au quotidien de la Pro B ne sera pas évident à gérer. Pour rebondir dès cette saison, le club nantais a fait appel à Neno Asceric, en provenance de Lille, qui sera assisté par JB Lecrosnier. L’essentiel semble avoir été préservé avec la paire McKnight-Ekperigin qui a été reconduite dans la raquette, même si Vafessa Fofana, parti au HTV, manquera à l’appel.
S’il n’a pas réussi à conserver son prometteur de fiston (Luka Asceric, passé de Lille au HTV cet été), coach Asceric a pu mettre la main sur Luka Antic qui formera un beau quatuor d’intérieurs avec Alexandre Gavrilovic. Le fils de son homologue Nikola Antic, qui officiait à Châlons-Reims et qui a été remercié au profit de Cédric Heitz (ex-Charleville-Mézières), n’était pas vraiment désiré dans la Marne. Enfin, sur les postes arrières, la qualité sera également au rendez-vous avec l’arrivée de joueurs référencés en Pro B (Pamba, Ona-Embo, Landri Edi).
Effectif : Jamar Diggs et Bryan Pamba, Carl Ona-Embo, Zoran Vrkic, Mathis Guillou, Guy Landri Edi, Christopher McKnight, Luka Antic, Laurence Ekperigin, Alexandre Gavrilovic
Coach : Neno Asceric Assistant : Jean-Baptiste Lecrosnier
Le cinq majeur probable : Jamar Diggs – Guy Landri Edi – Zoran Vrkic – Christopher McKnight – Laurence Ekperigin
Le joueur à suivre, Laurence Ekperigin :
Le rugueux poste 5 de 29 ans, international britannique né à New York, terrorisera les raquettes de Pro B sous le maillot de l’Hermine cette année encore. Révélé en France du côté de Poitiers en 2013-2014 (13 pts, 9,3rbds, 19,6 d’évaluation), Laurence Ekperigin a vécu une expérience concluante à l’étage supérieur, ponctué par une victoire en Eurochallenge avec la JSF Nanterre. Joueur de tempérament, le Nantais depuis deux saisons n’a jamais déçu dans les moments chauds lors des Playoffs que ce soit en Pro A ou en Pro B (13 pts, 8,2 rbds, 2,5 pds, 1,6 ctr en moyenne lors des derniers Playoffs). « Laurence est un cadre de l’équipe, confirme Neno Asceric. Il va apporter son intensité, son agressivité, sa dureté et son expérience. C’est un joueur indispensable que l’on voulait absolument garder. Il a un beau CV et a été l’une des clés de la réussite de Nantes l’an dernier. Il aura à nouveau le rôle de cadre, de leader de cette équipe. Je compte beaucoup sur lui ».
Les meilleures actions de Laurence Ekperigin en 2016-2017 ici:
Les objectifs du club, par Neno Asceric :
« Après la belle saison de l’Hermine, on voulait garder un maximum de joueurs, et pas seulement de la raquette. On a quand même du intégré pas mal de nouveaux. L’objectif de départ pour moi sera de tirer le meilleur de cet effectif, de construire une équipe, un collectif, de faire en sorte qu’on soit un vrai groupe qui avance ensemble et qui produise un bon basket avant de penser au classement. C’est difficile de se prononcer alors qu’on continue de découvrir les autres équipes. Mais je pense qu’on peut ambitionner une place dans le top 4, top 5. L’équipe a été construite pour cet objectif je pense qu’elle en est capable, mais avant cela il faudra faire ses preuves sur le terrain ».
STB Le Havre : Saint-Thomas prêt à repartir au combat
Omar Krayem
La mission commando opérée par Jean-Manuel Sousa après le retour en Pro B du STB à l’été 2016 a failli fonctionner. Avec un groupe d’expérience et des joueurs du cru, le Havre a sereinement accroché les Playoffs avant de se heurter aux valeureux boulazacois dès les quarts de finale (défaite 2-1). Pour ce nouvel exercice, le club normand espère faire au moins aussi bien. La campagne de Leader’s Cup a permis à ce groupe fortement remanié de prendre confiance en son jeu en décrochant une qualification en quarts de finale à la clé (3v-1d).
Bernard King parti, le meneur de jeu americano-palestinien Omar Krayem (28 ans), qui reste sur deux double-doubles en trois jours, sera l’un des leaders de l’équipe aux côtés des cadres Samir Mekdad (formé au club), Nick Pope (5e saison au club) et Fabien Paschal (formé au club, 8e saison au STB). Après un essai non concluant avec le rookie Jimmy Hall, Saint-Thomas a récemment engagé l’ex saint-quentinois Ryan Rhoomes afin d’épauler le trio Aded Hussein-Davis-Paschal et de disposer de plus de certitudes dans la raquette. L’ensemble, composé de cadres confirmés et de futurs grands, semble en mesure d’accrocher une place en première partie de tableau. A noter qu’une place NJFL est encore disponible si besoin en cours de saison.
Effectif :Omar Krayem, Samir Mekdad, Gauthier Denis, Nicholas Pope, Rudy Jomby, Calvin Hippolyte, Stacy Davis, Sade Aded Hussein, Fabien Paschal, Ryan Rhoomes
Coach : Jean-Manuel Sousa Assistant : Alexandre Palfroy
Le cinq majeur probable : Omar Krayem – Rudy Jomby – Nick Pope – Stacy Davis – Fabien Paschal
Le joueur à suivre : Gauthier Denis
Le natif d’Evreux passé par l’Insep et formé au Havre depuis trois ans est prêt à éclore. Auteur d’une belle campagne en Equipe de France U20 à l’Euro cet été (3e place), et après une première saison pleine en pro encourageante, Gauthier Denis (qui s’est engagé sur trois ans avec Saint-Thomas) a vu son temps de jeu doubler en Leader’s Cup (de 12 minutes la saison passée à 23). Un signe de confiance de la part de son coach qui entend responsabiliser davantage le chouchou des Docks Océane cette saison.
« C’est un joueur qu’on a formé au poste 2 et à qu’on veut impliquer davantage, explique Jean-Manuel Sousa. C’est aussi pour ça qu’on a pris seulement 9 pros, on avait une vraie volonté de lui donner plus de temps de jeu avec le jeune Calvin Hippolyte. Il sort d’une bonne prépa alors qu’il est revenu de l’Euo un peu blessé. Maintenant ça va mieux, on espère qu’il va poursuivre ses progrès réalisés l’an dernier. C’était sa vraie première saison, maintenant il doit confirmer. On a confiance en lui. Il a un vrai physique, un vrai shoot, il est très adroit. A présent, il va devoir travailler le reste de son jeu pour être plus complet. On y travaille ».
Les objectifs du club, par Jean-Manuel Sousa :
« Il y a eu des choix contraints cet été, notamment par l’aspect financier, sur Dinma Odiakosa (Le Portel) par exemple, qu’on aurait voulu garder et Yannis Morin qui avait d’autres chats à fouetter (OKC Thunder). Au total on a six nouveaux joueurs sur neuf, mais pas mal d’éléments qui connaissent déjà le championnat. Ce qui nous amène à un objectif à deux étages, comme beaucoup d’équipes de Pro B je pense, à savoir arriver à 14 victoires le plus vite possible, car on ne sait jamais, le championnat est très difficile, très dense. Et ensuite, viser la meilleure place possible pour les Playoffs. A nous de faire le nécessaire pour y arriver ».
ALM Evreux : L’Eure est à la confirmation
Steeve Ho You Fat
L’épisode Laurent Sciarra semble déjà bien loin. Alors que l’ALM vivait des instants difficiles après le départ de Laurent Pluvy qui avait mené le club en finale des Playoffs d’accession en 2016, c’est en confiant les clés du camion en cours d’exercice à Fabrice Lefrançois (responsable du centre de formation depuis 2010) qu’Evreux a trouvé son salut. Le succès retentissant en quarts de finale des Playoffs face à Lille en trois manches (deux victoires à l’extérieur) a été suivi de deux matchs plus frustrants face à Boulazac, vainqueur final. Malgré une entrée en matière difficile, la sortie a été plus réussie, et l’entraîneur a ainsi prolongé l’aventure. De quoi redonner le sourire aux supporters eurois qui disposeront encore cette saison d’une équipe compétitive au sein de laquelle seuls Kevin Lavieille et Caleb Walker sont restés.
Les quatre matchs de Leader’s Cup ont permis aux protégés d’André Rostol de montrer de belles choses (3v-1d) en attaque notamment (25 passes décisives de moyenne) « L’idendité défensive a également été respectée même si on manque encore de régularité. Dans l’ensemble, c’est positif », assure coach Lefrançois en attendant un premier test à Roanne ce vendredi, l’un des chocs de cette journée inaugurale.
Effectif : Xavier Moon, Theo Leon, Gytis Sirutavicius, Damien Bouquet, Caleb Walker, Gary Michel, Steeve Ho You Fat, Kevin Lavieille, Ruphin Kayembe, Soriah Bangura
Coach : Fabrice Lefrançois Assistant : Sylvain Granzka
Le cinq majeur probable : Xavier Moon – Gytis Sirutavicius – Caleb Walker – Steeve Ho You Fat – Ruphin Kayembe
Les objectifs du club, par Fabrice Lefrançois :
« Sur le plan du recrutement, on repartait presque de zéro. L’idée était de s’appuyer sur différents profils. De joueurs à la relance comme Théo Leon qui a pas mal pigé ces derniers temps, d’autres qui avaient la volonté de continuer leur progression comme Damien Bouquet ou Soriah Bangoura, et enfin de joueurs cadres comme Gytis Sirutavicius ou Steeve Ho You Fat. Enfin, on a fait le pari d’un meneur rookier Xavier Moon. Le critère prioritaire concernait avant tout les qualités humaines avant le basket, et pour l’instant le visage de l’équipe correspond à ce qu’on attendait. Avec cet effectif, l’objectif du club sera de lutter pour les Playoffs ».
Le joueur à suivre : Steeve Ho You Fat
Annoncé de retour à l’ALM chaque année, le Guyanais revient enfin à ses premiers amours !
Depuis sa saison en Pro A à Cholet, son club formateur, l’intérieur s’est cherché ces trois dernières saisons, à Roanne, Orchies, puis Rouen, en quête de son meilleur niveau affiché en 2012-2013 avec Evreux (14pts par match, 16 d’éval). A l’aube de la trentaine, son choix de revenir à l’ALM où il jouera le rôle de cadre semble être celui de la sagesse. « Il a l’expérience de la division, il connaît bien la structure et l’environnement de l’ALM et il s’y sent bien, ajoute coach Lefrançois. Je souhaite qu’il apporte ses compétences techniques, tactiques, son impact et sa sérénité dues à son expérience à une équipe très jeune. Ce sera à lui, entre autres, de leur montrer la voie. L’objectif sera qu’il arrive à pratiquer un basket dans lequel il se sente bien, au même titre que les autres. Et si, à terme, il parvient à retrouver son niveau d’il y a cinq ans, ce sera avec grand plaisir ».
Chorale de Roanne : à l’attaaaaaaaque !
La chorale est passée par la fenêtre pour participer aux Playoffs d’accession à l’issue d’une saison pas évidente (15e, 14v-20d), sauvée par sa victoire en finale de la Leader’s Cup. Sur le papier, l’effectif concocté par Laurent Pluvy avait pourtant fière allure avec un axe 1-5 de haut niveau entre le jeune meneur Arthur Rozenfeld (parti à Chalon cet été) et le MVP de la division Joe Burton (et pas que !). Si le club roannais, fidèle à la réputation de son coach, a brillé offensivement (2e meilleur équipe de la division au scoring derrière Bourg avec 80,2 pts par match) la formation a peiné à répondre aux exigences de Pro B en terme de régularité et d’impact défensif (2e pire défense du championnat), et n’ pu tenir que deux petits matchs en Playoffs, perdus face à Fos Provence Basket.
Hors de question de chasser le naturel pour autant, Laurent Pluvy devrait à nouveau miser sur un basket chatoyant avec, pour y parvenir, trois recrues bien connues de Pro B (Mathis Keita, Robert Nyakundi et Alexis Tanghe) accompagnées par trois NJFL d’expérience : l’arrière David Jackson (30 ans, deux saisons pleines à Boulazac, de 2014 à 2016), l’ailier Jason Williams (33 ans, 14,5pts, 14,8 d’éval en moyenne avec Vichy-Clermont en 2015-2016) et le pivot serbo-bosnien Nikola Jeftic (30 ans, 2,05, en provenance de Vrsac, première division serbe) qui évoluera pour sa part pour la première fois en France.
Effectif : Mathis Keita, Florian Chapuy, David Jackson, Thomas Ville et Mathieu Brun, Jason Williams, Clément Cavallo, Robert Nyakundi, Pierre Brun, Nikola Jeftic, Alexis Tanghe
Coach : Laurent Pluvy Assistant : Maxime Boire
Le joueur à suivre : Mathis Keita
Ce grand meneur français (1,92m, 25 ans) passé par l’université de Gonzaga à sa sortie du centre fédéral en 2010 va retrouver Laurent Pluvy, l’entraîneur qui lui a permis d’exploser en pro avec Evreux en 2015-2016 (9,3pts, 4,6pds pour 10,3 d’éval par match). Mathis Keita vient à Roanne pour se relancer après avoir vécu une saison compliquée à l’échelon supérieur avec Gravelines-Dunkerque. L’objectif sera de lui faire franchir un pallier comme Arthur Rozenfeld l’avait fait la saison dernière sous les ordres de Laurent Pluvy. « Je suis extrêmement content de retrouver Mathis, un garçon avec de vraies qualités humaines et un fort joueur de percussion, expliquait ce dernier au site officiel du club en juin dernier. Il connaît parfaitement son rôle ainsi que ma philosophie de jeu, ce qui facilitera son adaptation. Il sera l’un des leaders de cette équipe ».
Retrouvez l’entretien d’avant saison de Mathis Keita sur Chorale TV
Les objectifs du club, par Laurent Pluvy :
« On vise le top 8 à minima. Une fois en Playoffs, tout devient possible. Nous sommes engagés dans un championnat très homogène, même si la logique voudrait que ce soit Nancy et Orléans qui (re)montent en Pro A. Mais je crois que tout se jouera dans la cohésion de groupe. L’équipe la plus soudée sera celle capable d’accrocher la montée. (Au sujet du groupe) Je suis très content. Ils sont agréables, matures, autonomes, c’est ce qu’on voulait. La pré-saison a été compliquée, on a eu beaucoup de blessés et aujourd’hui les joueurs ne sont pas encore tout à fait prêts sur le plan physique. Les matchs de Leaders Cup nous permettent de palier un peu ce retard et de se remettre à niveau, de retrouver les automatismes pour le début du championnat. On va tout mettre en œuvre pour que l’équipe monte en régime ».
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Fos Provence Basket : Jamais deux sans Pro A ?
Le club provençal a réussi un exploit peu commun : terminer à deux reprises à la deuxième place du championnat lors des deux dernières saisons. Battus au stade des demi-finales par Le Portel en 2016 puis Nantes en 2017, les Fosséens n’ont pas réussi à tirer profit de l’avantage du terrain pour voir la Pro A, ce qui sera à nouveau l’objectif en 2017-2018. Pour parvenir à ses fins Rémi Giuitta, qui entame sa 14e saison à la tête de l’équipe provençale, a bâti une formation très compétitive malgré de nombreux changements (départs d’Akono, Maille, Broussard, Desroses, Obasohan, Vébobe). Avec Tariq Kirksay, Edouard Choquet est l’autre belle prise de l’été. Champion de France 2016 avec l’Asvel, l’ex meneur de jeu de Châlons-Reims révélé à Fos-sur-Mer entre 2011 et 2015 revient dans son club de cœur pour l’aider à franchir cette ultime marche. A noter que si Kirksay venait à obtenir le statut de JFL, Fos Provence Basket pourrait encore recruter deux NJFL pour se renforcer en cours de saison.
Effectif :Edouard Choquet, Xavier Gaillou, Yannis Mzala, Charles-Noé Abouo, Abdoulaye Mbaye, Tariq Kirksay, Pierre Pelos, Sullivan Hernandez, Jaraun Burrows, Mamadou Dia, Bodian Massa
Coach : Rémi Giuitta Assistant : Jean-Philippe Besson
Le cinq majeur probable : Edouard Choquet – Charles Abouo – « Tariq Kirksay » – Pierre Pelos – Jaraun Burrows
Le joueur à suivre : Tariq Kirksay
Comme l’ont été les passages de Sacha Giffa (Fos-sur-Mer), Michel Morandais, (Châlons-Reims) ou encore la brève expérience de Boris Diaw (Bordeaux) durant le lock-out, le retour de l’international français, dix ans après son départ de Nancy, devait être l’un des événements de cette rentrée en Pro B et avait, en toute logique, attiré l’intérêt de BasketEurope.com. Mais à 38 ans, le Globe trotter se retrouve dans une drôle d’impasse. La raison ?
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Photos: FIBA Europe
