A cause d’un 0-15 au début du dernier quart-temps, le Nantes Basket Hermine a cédé face à Rouen (91-98) et se rendra donc à la finale de la Leaders Cup Pro B, dimanche, à Disneyland Paris, où l’attend Antibes, avec 3 défaites de rang et pire encore 6 défaites sur les 7 derniers matches. 2020 ne réussit pas aux hommes de Jean-Baptiste Lecrosnier.
« C’est ce qui ressemble à une équipe qui est dans la difficulté… de la nervosité. Et il faut d’abord se battre », a analysé le coach en conférence de presse. « Ce qui nous a rendu nerveux, c’est qu’ils ont trouvé trop de paniers facile en contre-attaques. On n’arrête pas suffisamment le ballon. Ce qui me gêne, ce sont les 33 points encaissés au 1er quart-temps. 14 points encaissés en contre-attaque à la mi-temps. Offensivement, on a pu rester cohérents. Mais notre assise défensive, qui était si intéressante, ne l’est plus depuis plusieurs matches. Jusqu’à Noël, on était la meilleure équipe défensive du championnat. Et on n’y est plus à ce niveau-là. On l’a par séquence mais ce n’est pas suffisant. Au niveau de l’agressivité, c’était mieux qu’à Paris. Au niveau de l’exécution de nos schémas, ce n’est pas suffisant. C’est collectivement qu’on va régler le problème et le problème actuellement n’est pas défensif. Je ne vais pas nous trouver des excuses car on a construit une équipe expérimentée. Ces gars là doivent nous permettre d’avoir cette stabilité émotionnelle. Et ça n’a pas été le cas ce soir et ça m’inquiète car je le répète depuis longtemps. Et la Pro B c’est dur physiquement car ça impose un vrai combat de tous les instants. Et depuis quelques semaines, on fuit un peu ce combat. C’est l’état d’esprit qu’il faut changer. Effectivement, ce sera dur dimanche. Je suis remonté car je répète les mêmes choses depuis longtemps. Ces derniers temps, on s’est clairement dispersés. Nous sommes beaucoup trop instables. On montre, on explique, on secoue, on pique. Je vais continuer mais je veux une vraie prise de conscience. Notre début de saison était très bon mais on regarde devant et pas derrière. Je trouve qu’on n’apprend pas suffisamment de nos erreurs. On a une vraie faiblesse avec cette instabilité émotionnelle. »
Les Nantais sont tombés à la 10e place avec un bilan tout juste équilibré de 10 victoires et autant de défaites.
Photo: Jean-Baptiste Lecrosnier (NBH)
