Pro B: Ilian Evtimov (Roanne): « Ce championnat va se jouer jusqu’au dernier buzzer du dernier match »

C’était un match très important dans le cadre de l’accession à la Jeep Elite et la Chorale de Roanne l’a bien maîtrisé même si l’avantage de 13 points à la mi-temps (51-38) n’est plus que de 6 sur la ligne d’arrivée (80-74) et que… l’évaluation de Nancy est supérieure à celle du club de la Loire (86-89).

«On répond présent dans les gros matchs, le mental est là », a commenté Ilian Evtimov en conférence de presse. « On a contrôlé le match tout au long, même quand ils revenaient, même quand on ratait des lancers. C’est la défense qui nous fait contrôler le match, on frustre l’adversaire et on ne laisse rien de facile. Je le sais car j’ai joué contre Rouen. Il y a une grosse entraide entre les joueurs. La force de cette équipe, c’est la défense. Le fait de pas avoir Ferdi (Prénom) enlève une facette du jeu de l’équipe depuis quelques matchs, il était temps qu’on s’adapte. Ce championnat va se jouer jusqu’au denier buzzer du dernier match, chacun est capable de faire une série ou d’avoir une mauvaise passe. Rien n’est joué. C’est très bien de revenir à hauteur d’Orléans, mais il faut prendre chaque match à la suite.»

A noter côté lorrain les 22 points et 12 rebonds pour 29 d’évaluation de l’inusable Marcellus Sommerville.

«C’est un gros match, même si par moment c’est plus compliqué car en face il y a une armada », a estimé le coach Laurent Pluvy. « La première mi-temps est d’une énorme qualité, en deuxième c’est un peu moins le cas car avec leur défense où ils changent sur tout et la sortie de Boukichou qui fait qu’ils jouent petit. L’évolution de notre basket est plutôt intéressante, on s’en sort plutôt bien avec Alexis et Pierre au poste 5 qui font le travail. On essaie de se réadapter. Face à une grosse adversité on a produit un joli basket, avec seulement 5 balles perdues. J’ai mes 6 joueurs français qui ont porté l’équipe. Je laisse à Christian Monschau le droit d’analyser le match, il a le droit de le penser. J’ai joué pour lui, je le connais. Ilian répond présent le jour où il a besoin de lui, on l’a pris pour ça. Il faut que ça continue.»