Le manager général de l’ADA Blois Basket Julien Monclar, s’est exprimé dans La Nouvelle République sur les conséquences économiques pour les clubs de la Ligue Nationale de Basket de l’arrêt des compétitions, qu’il soit provisoire ou non.
« Globalement, les budgets partaient à la hausse dans les deux divisions professionnelles pour la saison prochaine« , explique t-il. « Cela s’explique d’une part par la diminution du nombre de clubs en Jeep Élite (de 18 à 16), d’autre part par l’arrivée en Pro B de trois clubs issus de Jeep Élite. Même Poitiers, qui est dans la charrette, avait fait du développement budgétaire. Mais vu que le tissu économique français va être impacté, nous serons naturellement touchés aussi. Les joueurs pourront toujours demander ce qu’ils veulent, il me paraît plus que probable que les masses salariales des clubs se contractent (…) Finira-t-on la saison ou non ? Si oui, dans quelles conditions ? On a joué un peu plus des deux tiers du championnat en Pro B, les trois quarts en Jeep Élite. Les matchs en moins, en cas d’arrêt du championnat, seront des recettes en moins. Et je ne parle pas de l’exercice 2020-2021 avec une manne privée probablement revue à la baisse. Les partenaires sont la première variable. Alors j’imagine, oui, que le marché sera à la baisse pour la saison prochaine, ou va se tasser dans le meilleur des cas. »
Photo: ADA Blois