La Rochelle s'est imposé une deuxième fois à Rouen (61-70). Les joueurs de Julien Cortey ont réalisé un départ tonitruant (10-26, 15-34, 27-45) mais animés par 4 737 supporters et Mohamed Choua (12 points et 10 rebonds), les Normands sont revenus au score au point de les menacer (52-56). Le Stade Rochelais a pu compter sur un remarquable Tray Buchanan pour finalement tirer les bénéfice de la soirée. Le MVP de Pro B de la saison s'est fendu de 22 points, 4 passes et 5 interceptions, alors que Jubrile Belo a capté pas moins de 16 rebonds.
« On ne réalise pas encore, je ne réalise pas, a lâché le coach Julien Cortey à Sud Ouest en fin de match. Il y a de la joie, de la fierté, mais je suis déjà concentré sur le prochain match. On savoure mais on n’a rien fait, on a gagné une demi-finale. Il reste deux ou trois matches. Ça en fait un de plus de gagné, un pas de plus vers notre objectif de maintenant. On sait qu’avec Rouen ce n’est jamais gagné. Ils ne lâchent jamais rien et si on n’est pas solide mentalement… On s’attendait à tout. À aucun moment on ne s’est relâché ou on a pensé que c’était fait. On a plié mais on n’a pas rompu. »
Dans l'autre demi-finale, Boulazac n'a pas été dans la demi-mesure face à Vichy : 90-60 avec cinq joueurs au-dessus de 10 points et Hugo Robineau à 22 d'éval. A la JAV, seul Noah Penda a obtenu une évaluation en double figure (12) et l'équipe a réalisé un pauvre 6/32 derrière l'arc preuve de l'efficacité défensive du BB. Commentaire de son coach, Alexandre Ménard dans Sud Ouest:
« On a abordé cette rencontre de la meilleure des façons, pas comme l’aller. Tout le monde était bien concentré sur les consignes, elles ont été bien respectées. Il le fallait parce que Vichy punit très vite. C’est plaisant de voir l’équipe jouer à 12, de partager la balle (24 passes décisives). C’est un match abouti mais ça ne garantit rien pour la belle. Notre meilleur match collectif ? En tout cas, c’était pas mal quand même, avec l’enjeu en plus. Personne ne s’est économisé. Une stat me fait particulière plaisir : celles de Deng Adel. Il ne prend pas un tir, il a 1 d’évaluation (2 rebonds, 2 interceptions, 5 balles perdues, 2 passes décisives) mais quand il est sur le terrain, on marque 30 points de plus que Vichy. C’est dire son impact. C’est l’état d’esprit qu’il faut qu’on ait, galvanisé par le public. On ne voulait pas mourir à la maison. On peut se dire qu’on n’est plus qu’à un match de la finale. »
La finale se tiendra vendredi 31 mai à Vichy.
