La situation est alarmante au Poitiers Basket 86 qui à la fin de cette année se retrouve avec 1 seule victoire et 12 défaites et ainsi en danger de quitter l’univers professionnel qu’il a atteint en 2006. D’autant plus inattendu que les Poitevins possèdent le 8e budget (2,22M€) de la Pro B. Inaugurer l’aréna de 6 000 places du Futuroscope en Nationale 1 ferait mauvaise figure.
Son coach emblématique Ruddy Nelhomme a fait les frais le 10 décembre des résultats désastreux, une décision prise à quatre jours d’un match chez l’avant-dernier, Saint-Quentin, et avant la réception d’Aix-Maurienne.
« Les dirigeants auraient voulu saborder leur club, ils ne s’y seraient pas pris autrement et l’éviction de l’entraîneur en place depuis 2007 a totalement déstabilisé un groupe qu’il avait choisi et adhérant toujours à son discours. Les résultats suivants cette décision parlent d’eux-mêmes avec quatre larges défaites sur une moyenne de 19,5 points », tance La Nouvelle République
C’est l’assistant Antoine Brault qui a pris le relais sans que l’on sache si cet intérimaire sera en poste jusqu’à la fin de la saison.
« Le Poitiers Basket fait-il vraiment confiance à l’ancien assistant ? Le président Louis Bordonneau s’est affiché lundi dernier en tribunes à Nantes aux côtés de Laurent Pluvy, laissant penser qu’un accord était proche avec l’ancien meneur de l’ASVEL. L’ex-entraîneur ayant fait accéder Roanne en Jeep Elite et ayant eu de bons résultats à Evreux semble un très bon choix pour redresser la situation. Mais la piste s’est sensiblement refroidie et si cela est confirmé, ce rendez-vous manqué va générer a minima de la déception. Au pire écorner davantage la crédibilité du club. »
Le quotidien pointe le manque d’envergure financière du club qui pourrait lâcher 70 000 euros dans les indemnités dûs à Ruddy Nelhomme. Quoiqu’il en soit l’équipe a besoin de renfort du côté des joueurs car le précipice est au bout des baskets.
Photo: Antoine Brault (PB86)