Le président de l’ADA Blois Paul Seignolle dit à La Nouvelle République ne pas regretter le combat qu’il a mené contre les instances du basket (FFBB et LNB) pour tenter d’obtenir ce que son équipe avait acquis sur le terrain mais qui lui était refusé pour des raisons d’agrément du centre de formation, à savoir la montée en Jeep Elite.
« J’ai pris la parole lors de l’AG de la LNB en septembre pour expliquer qu’il ne fallait pas que ce qui nous était arrivé se reproduise. Aujourd’hui, un certain nombre d’équipes de Pro B n’ont pas de centre de formation. Exemples : Chartres, Gries-Oberhoffen, Saint-Chamond. Et il y en a d’autres, sans compter celles dont le centre n’est pas agréé, comme nous aujourd’hui. Si le règlement n’évolue pas, on fait disputer un championnat à des équipes qui, dès le départ, ne pourront pas accéder à la Jeep Élite. Il faut vraiment que les instances, et notamment la FFBB, revoient cette problématique. »
La FFBB ne devait pas envoyer un représentant à Blois pour remettre l’oriflamme du titre de champion de France de ProB.
« Je leur ai répondu “vous faites bien comme vous voulez, si ce n’est que depuis trois-quatre jours, on communique sur le fait que vous allez venir nous remettre cette oriflamme. S’il n’y a personne, je pense que le public risquerait une fois de plus de mal l’interprêter.” Ils ont donc finalement envoyé quelqu’un lors du match contre Chartres. Le public, les spectateurs ont été très corrects, il n’y a pas eu de sifflement, rien du tout. »
Paul Seignolle est par ailleurs membre de l’UCPB, L’Union des Clubs Professionnels de Basket, et avec d’autres il s’est fait auprès d’Alain Béral le porte-voix des clubs de Pro B:
« On lui a dit qu’en l’état actuel des choses, on risquait de ne pas voter le budget de la LNB lors de l’assemblée générale. Il faut savoir que dans le budget de la LNB, il y a 1.800.000 € de partenariat. Peu… très très peu de cette somme était reversée, notamment aux clubs de Pro B. Amazon, on a zéro de redistribution. A côté de ça, la LNB nous oblige, à travers son cahier des charges, à mettre Amazon sur le short et au bord du terrain… A mettre SFR sur les panneaux leds. Tout ça est au détriment de partenaires locaux qui nous versent des fonds. »
Le conflit est visiblement en voie de résolution.
Photo: Tuan Nguyen