Le président de l’Etoile de Charleville-Mézières, en grande difficulté cette saison (17e de Pro B, 5v-18d), s’est exprimé sur le site officiel du club,trois jours après un nouveau revers concédé dans les ultimes instants à Vichy-Clermont (92-87). Luc Torres a livré son ressenti sur l’exercice compliqué du club ardennais au cours d’une longue interview, prenant notamment la défense de son coach, Alex Casimir, arrivé cet été à la place de Cédric Heitz, parti avec le meneur de l’Etoile, Martin Hermannsson, à Châlons-Reims.
« Même si la situation est difficile, Alex Casimiri a la confiance de l’équipe dirigeante de l’Etoile qui travaille beaucoup avec lui. On a signé un contrat de deux ans sans clause libératoire avec Alex parce qu’on croit en la personne. Il a montré qu’il était capable de faire des choses intéressantes à Tarbes/Lourdes et il colle à notre projet de club. Il n’est donc pas du tout question qu’on remette tout cela en cause. En dépit de la méchanceté dont certains font preuve envers lui, on le soutient, on l’aide dans sa tâche, on est derrière lui » a-t-il affirmé.
Le président de l’un des plus petits budgets de la division a également donné sa version sur les raisons de cet échec, estimant que les responsabilités sont partagées :
« Des choses n’ont pas fonctionné en début d’exercice sur des décisions prises collectivement. Les responsabilités sont donc partagées. On a d’abord essayé de réussir des coups mais deux des joueurs convoités se sont avérés blessés. Nous avons aussi recruté des éléments qui, sur vidéos, nous plaisaient mais ça n’a pas du tout été la même chose sur le parquet. L’humain et la constance des joueurs ça ne se voit pas forcément sur les images. Et, in fine, l’équipe mise en place n’a pas trouvé le liant espéré. La saison est donc très mal partie, il a fallu assumer. Mais malgré un marché difficile rendu parfois compliqué par le jeu des agents, malgré aussi nos finances car on n’a jamais voulu se mettre dans le rouge, on s’est tout de même battus dans l’urgence pour réajuster tout cela. Ce sont les aléas d’un exercice et ça ne nous a pas aidés. Mais il faut que les gens qui nous suivent se rendent compte combien cette compétition est difficile ».
Charleville-Mézières reçoit Poitiers demain soir (20h), un rendez-vous crucial alors que les Ardennais vont rapidement enchaîner Blois, Orléans et Nancy dans les prochaines semaines.