Quel renversement de situation hier soir à Lille ! L’ALM a mené jusqu’à quatorze points (20-34, 18e) sous l’impulsion d’un Caleb Walker efficace en attaque (20 points).
L’avance a un peu fondu à la mi-temps (36-27) et c’est alors que Neno Ascéric a su trouver les bons mots et les bons remèdes :
« Je n’étais pas content à la mi-temps, mais ce n’était pas le moment de critiquer les joueurs. On était tendu, sans aucun rythme et pas relâché dans la tête », a t-il commenté à Paris Normandie. « Il fallait trouver quelques joueurs avec lesquels agir. Ce match-là, je savais qu’on devait le gagner en défense. Dans le troisième quart-temps, j’ai essayé de trouver cinq ou six joueurs capables de défendre, de jouer sur jeu rapide, avec de la lucidité en attaque. On n’est pas très bien en ce moment, mais il faut savoir être capable d’aller chercher une victoire quand ça va mal. »
Au bout du compte, les Normands se sont effondrés en encaissant un 11-0 à la reprise et à deux minutes de la fin du troisième quart-temps les Lillois prenaient l’avantage. L’ALM ne répondait plus en prenait une sacrée veste, 58-77. Avec une adresse à 34,9% et seulement 22 points dans les 20 dernières minutes, il est difficile d’être compétitif. La triplette Henry-Dibo-Mekdad termine à 5/29. En face Jean-Victor Traoré (19 pts et 7 rbds) et Thomas Ceci Diop (12 pts et 10 rbds) obtiennent chacun la meilleure évaluation du match, 19.
« Qu’on arrête de nous parler playoffs et qu’on se regarde un peu dans une glace. Il y a de vraies questions à se poser, personnelles et collectives, avant de pouvoir prétendre à autre chose, » tonnait le coach Laurent Sciarra.
De fait, si rien n’est encore dramatique, le clignotant orange est allumé dans l’Eure.