Entre avril et mi-juin, les équipes de Jeep Elite et de Pro B doivent rattraper le retard concédé auparavant suite à la pandémie de Covid-19. Ainsi, le BC Gries-Oberhoffen a encore 22 matches au programme. Son entraîneur Ludovic Pouillard s’est exprimé sur le sujet pour France Bleu Grand Est:
« On joue parfois jusqu’à quatre matchs par semaine. Je ne suis pas sûr que les équipes de NBA ou d’Euroleague jouent quatre matchs par semaine. Et paradoxalement, elles ont toutes les choses nécessaires pour récupérer plus vite, pour avoir plus de soins. Nous, on reste encore à un niveau qui est le nôtre, la récupération est importante, mais on n’a pas tout ce qu’il faut. Les conditions de déplacement sont compliquées avec la crise sanitaire. On passe notre temps dans les trains, les bus. On vit dans des hôtels où on mange face à un mur, parce qu’on n’a pas le droit de manger ensemble. C’est pas facile ».
Le coach du BCGO insiste sur le fait que l’activité devient chronophage:
« Jusqu’au 14 juin, il ne faut pas compter les heures de travail et les nuits blanches. Après coup, je suis sûr que ça aura été une aventure extraordinaire et une expérience dure, mais juste incroyable. Je pense qu’il y aura sans doute un moment un problème d’équité sportive, c’est comme ça. Mais à mon avis tout ça va être hyper enrichissant. Bon, après tu n’as plus de temps pour toi. Les familles doivent être solides, car elles ne voient plus beaucoup les joueurs ou les entraîneurs ».
Photo: BCGO